Ally Coulibaly prend la Diplomatie en main à la suite d'Amon-Tanoh

  • 21/03/2020
  • Source : Afrique sur 7
La chefferie de la diplomatie ivoirienne ne pouvait rester très longtemps vacante après la démission de Marcel Amon Tanoh. Alassane Ouattara a procédé à la signature d'un décret portant nomination d'Ally Coulibaly comme intérimaire au ministère des Affaires étrangères.

Ally Coulibaly remplace Amon-Tanoh (démissionnaire) aux Affaires étrangères

17 mars 2020, Marcel Amon-Tanoh avait signifié sa démission de son poste de ministre ivoirien des Affaires étrangères, avant de faire tomber l'information dans le domaine du public en la postant sur les réseaux sociaux.

A en croire des sources concordantes, le désormais ex-chef de la diplomatie ivoirienne protestait ainsi contre la désignation du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP unifié par simple acclamation, sans toutefois passer par des primaires au sein du parti présidentiel.

Mais, ce portefeuille régalien ne pouvant resté pendant longtemps sans titulaire à quelque 7 mois de l'élection présidentielle d'octobre 2020, le Président Alassane Ouattara a fait appel à l'un de ses compagnons de longue date au sein de l'équipe gouvernementale et du RHDP unifié pour assurer l'intérim.

C'est ainsi que le chef de l'Etat ivoirien a procédé, ce vendredi 20 mars 2020, à la signature du décret portant nomination de celui qui va donc prendre ce département ministériel en main en attendant un réaménagement du gouvernement.

« Monsieur Ally Coulibaly, ministre de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'Extérieur exerce, à titre intérimaire, les fonctions de ministre des Affaires étrangères », peut-on lire dans le communiqué de la présidence de la République produit par Patrick Achi, Secrétaire général de la Présidence ivoirienne.

Avec cette nomination, Alassane Ouattara vient ainsi de tourner la page de Marcel Amon-Tanoh, son ami de longue date avec qui ses relations se sont dégradées ces dernières semaine au point de ne « plus s'adresser la parole depuis le mois de février », selon des révélations de Jeune Afrique.