Affaire la cheffe de l'ONUCI en danger : Aïchatou Mindaoudou réagit

  • 07/12/2016
  • Source : Lebabi.net
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, et Chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) dénonce fermement « les informations mensongères » relayées par certains supports faisant état d’une prétendue « peur » de Mme Mindaoudou qui, « craignant pour sa sécurité » aurait été « placée sous haute protection ».

« La Représentante Spéciale du Secrétaire Général voudrait rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle poursuit sa mission en toute sérénité jusqu’au retrait de l’ONUCI de la Côte d’Ivoire, le 30 juin 2017 », déclare la mission dans un communiqué.

La sécurité de Mme Mindaoudou, « contrairement à ce qui a été affirmé, n’a pas été renforcée » au moment où la Mission a réduit son personnel civil, militaire et de police de plus de 80% et elle reste toujours accessible à son bureau comme sur le terrain.

L’ONUCI rappelle qu’elle a parcouru en trois ans 45 000 km à travers la Côte d’Ivoire, visitant les villes, les hameaux et les villages à la rencontre des Ivoiriennes et des Ivoiriens dans le cadre de la mise en œuvre de son mandat.

Les auteurs de ces écrits incriminés, « ont choisi de colporter des informations mensongères » les liant à des « mouvements d’humeur » du personnel de l’ONUCI qui avait réclamé des indemnités de départ. A ce sujet l’ONUCI a clairement signifié que les personnes concernées par ces départs ont saisi les instances compétentes des Nations Unies. Celles-ci ont rappelé et confirmé qu’en cas de non renouvellement de contrat à durée déterminée, aucune indemnité n’est prévue ni payée.

« Les réductions du personnel programmées et mises en œuvre en toute transparence, se poursuivront sans désemparer, et ce, jusqu’à la clôture définitive de la Mission le 30 juin 2017, assure le communiqué.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire appelle enfin les médias à observer les règles élémentaires d’éthique et de déontologie du métier de journaliste, notamment en saisissant les services compétents de l’ONUCI pour vérifier les informations avant leur publication.