Affaire « comité central extraordinaire » du 5 mars: les frondeurs jettent l’éponge

  • 30/04/2015
  • Source : Notre Voie
« Le Greffier en chef du Tribunal de Première instance d’Abidjan, soussigné, certifie, après vérification du registre des appels et oppositions tenu au Greffe de Céans, qu’il n’existe pas à ce jour aucune mention d’appel à l’encontre de l’ordonnance de référé numéro 1156 rendue le 03/04/2015 dans l’affaire opposant, le Front populaire ivoirien dit Fpi- Monsieur Pascal Affi N’Guessan à Monsieur Douati Alphonse- Monsieur Oro Hubert-Monsieur Abou Drahamane Sangaré ».

 Peut-on lire sur le certificat de non appel délivré, le 20 avril dernier, par le tribunal de 1ère Instance d’Abidjan-Plateau. Ce document indique que les frondeurs au Fpi n’ont pas fait appel de la décision du 3 avril dernier déclarant que « la réunion du comité central du Fpi du 5 mars 2015 a été convoquée et tenue dans les conditions contraires à ses statuts ». En conséquence, le tribunal a annulé les dispositions et résolutions issues de la rencontre. 
 
En n’interjetant pas appel, les adversaires du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, acceptent là de se soumettre à la décision du tribunal de 1ère Instance d’Abidjan-Plateau. Dès lors le prétendu congrès qui aurait plébiscité le Président Laurent Gbagbo à la tête du Fpi n’a pas aucun fondement. Car si Affi N’Guessan n’a pas été démis quel crédit accordé à un congrès organisé par ceux qui ont usurpé son pouvoir ? Le président Affi N’Guessan a donné la réponse qui sied en affirmant que « c’est de la propagande » de la part des frondeurs. Rien de plus.
 
C.E.