Accusé d'avoir pris de l'argent en 2010 pour céder sa 2e place, le président Bedié compte porter plainte

  • 22/06/2016
  • Source : Lebabi.net
"Le président Henri Konan Bedie, se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour éviter que pareille forfaiture ne soit colportée ici et ailleurs" indique un communiqué de son cabinet.

 Cette réaction fait suite à une accusation de la journaliste de Mediapart, Fanny Pigeaud, qui révèle que le bras droit du président Ouattara a cédé sa deuxième place lors des élections présidentielles en 2010 pour de l'argent.
 
"Quelle hérésie, quelle ignominie et, surtout, quel gros mensonge que cette manipulation de la soi-disant journaliste de Mediapart, nommée Fanny Pigeaud qui, tel un pigeon, distille ragots et contre-vérités sur le Président Henri Konan Bedie ! Faire croire qu'en 2010, l'homme d'honneur et de dignité qu'est et reste Henri Konan Bedie, a troqué sa "2è place" à l’élection présidentielle contre un plat de lentilles, relève d'une grotesque affabulation" dénonce le cabinet du président Bédié qui rappelle qu'en 2010, il avait saisi le Conseil Constitutionnel aux fins d'examiner les irrégularités qui avaient été notées. 
 
Par la suite, le Conseil Constitutionnel aux ordres, n'avait pas suivi. "
Alors question: comment un candidat qu'on accuse d'avoir pris de l'argent pour céder sa  " 2è place", aurait-il pu, à la fois, empocher le magot et  saisir le juge des élections ? Ou se trouvent donc la logique et la cohérence de telles allégations?" s'interroge-t-il.
 
"C'est le droit de Pigeaud et de tous les pigeons et oiseaux de mauvais augure de défendre toutes les personnes poursuivies devant la CPI pour crimes contre l’humanité, mais tout de même, ils doivent reconnaître que le Président Henri Konan Bedie, icone nationale, homme de paix, de sagesse, d'honneur et de grande dignité, n'a jamais été mêlé et ne sera, sans doute jamais mêlé, à un trafic aussi laid,sordide  qu'incroyable de marchandage électoral, hideux et détestable"
 
Occupé à contribuer, aux cotés du Président de la République, à la consolidation de la paix et de la cohésion nationale en vue du progrès et de l’émergence, le Président Henri Konan Bedie, ne se laissera point distraire par des écrits aussi mensongers et tendancieux.
 
"Henri Konan Bedie n'a pas perçu un seul centime et n'a jamais accepté ,ni négocié, encore moins conclu un quelconque marché électoral ou de dupes" conclut la note.