Le camp Commando d'Abobo occupé depuis la fin de la crise post-électorale par des ex-combattants, supplétifs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) a été rétrocédé, mardi 5 mai 2015, à la gendarmerie nationale à l'occasion d'une cérémonie.
En présence des responsables des grands commandements, Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major général (Cemag) des Frci, a assuré que l'opération allait se poursuivre à tous ''les sites militaires et civils à Abidjan comme à l'intérieur du pays''. "Nous allons rétrocéder ce site pour permettre à la gendarmerie nationale d'exercer ses missions régaliennes (.…). Tous les sites seront libérés. A l'heure où je vous parle, la Cité universitaire d'Abobo a été libérée. Elle sera contrôlée et surveillée par la Police nationale", a déclaré le Cemag qui a, en outre, indiqué qu'au terme des différentes opérations de rétrocession des cités, une cérémonie officielle sera organisée en collaboration avec les autorités universitaires.
En outre, Soumaïla Bakayoko a invité les ex-combattants à se rapprocher de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). "Je voudrais en appeler à tous ceux qui ne sont pas encore passés au niveau de l'Addr. L'opération se poursuit. L'avenir est à l'Addr. Je demande à tous les ex-combattants de s'inscrire dans cette opération", a déclaré le général Bakayoko. Réceptionnant de façon symbolique les clés du bâtiment, Gervais Kouassi, Commandant supérieur de la gendarmerie, n'a pas manqué de mettre en garde les éléments de son corps contre d'éventuels comportements antagonistes envers les ex-combattants. "C'est le temps de la normalité qui est arrivé parce que vous récupérez (...) Lire La suite sur Linfodrome
Photo:Lebabi.net / Le camp de la gendarmerie à Koumassi