34ème Journée mondiale de l’alimentation : Sangafowa Coulibaly promeut une agriculture familiale moderne

  • 16/10/2014
  • Source : AIP
Abidjan – Dans son message délivré à l’occasion de la 34ème Journée mondiale de l’alimentation, le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, prône une agriculture familiale « moderne et structurée ».

Cette Journée célébrée tous les 16 octobre porte cette année sur le thème « Les agriculteurs familiaux : nourrir le monde, préserver la planète ».
 
Dans les pays développés comme ceux en voie d’émergence, l’agriculture familiale est la forme la plus  répandue dans le monde, avec plus de 500 millions d’exploitations agricoles familiales, a affirmé le premier responsable du secteur en Côte d’Ivoire.
 
Elle assure plus de 70% de  la nourriture consommée dans monde et 40% des ménages en vivent. En Côte d’Ivoire, 70% des productions agricoles est assuré par les exploitations familiales, et 90% des productions vivrières proviennent de ces exploitations.
 
« Afin de soutenir cette forme d’agriculture qui fait de la Côte d’Ivoire, une puissance agricole en Afrique, le gouvernement a pris l’option de la moderniser dans le cadre du PNIA (Programme national d’investissement agricole, ndlr) en la faisant passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture de marché », a-t-il énoncé.
 
En effet, poursuit Sangafowa Coulibaly, la mise en œuvre du PNIA permettra aux producteurs d’avoir un meilleur accès aux infrastructures et équipements agricoles, à la terre, aux intrants de productions, aux innovations technologiques, aux financements, à la formation et à un environnement commercial favorable.
 
« En plus, la loi d’orientation agricole en cours d’élaboration va consacrer l’agriculture familiale aux cotés de l’agriculture de type industriel en faisant d’elle une agriculture moderne et structurée », a-t-il dit. Par ailleurs, les systèmes de gestion des agriculteurs familiaux basés sur la diversification et les associations des cultures contribuent dans le même temps à une alimentation équilibrée et la conservation de la biodiversité, assure-t-il.
 
cmas