Un passager agresse un steward, tous les passagers de l'avion débarqués

  • 02/07/2018
  • Source : Lebabi.net
Une violente altercation est survenue vendredi dernier dans un avion à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle (F). Tous les passagers ont dû être débarqués.

«Une arrivée avec deux heures de retard et un accueil lamentable à bord qui aboutit à des débordements de violence traumatisants pour tous les passagers à l’aéroport Charles-de-Gaulle. En termes d’expérience client, qu’en dites-vous EasyJet?», s’est indignée une passagère.

Cette dernière a publié sur Twitter une vidéo montrant un jeune homme plaqué au sol et menotté par les forces de l'ordre. On y voit également un membre de l'équipage en pleurs, la chemise tachée de sang. «Des gens ont bu de l’alcool dans le terminal pendant qu’ils attendaient l’avion», raconte un témoin, cité par The Sun. Selon le quotidien britannique, quatre personnes se sont vu demander de sortir de l’avion de part leur comportement inapproprié. C’est alors qu’une cinquième personne a agressé un membre de l’équipage, lui donnant un coup de tête.

Après l'altercation, les passagers ont été priés de patienter avant le décollage de l'appareil à destination de Palma de Majorque (ESP). Mais le voyage n'aura jamais lieu. «À 3 heures du matin, ils ont changé d'avis et nous ont débarqués à Charles de Gaulle sans logement ni nourriture», explique un témoin au HuffPost. «L’ensemble des passagers sont en colère et très choqués de cette violence mais aussi de la gestion catastrophique d’Easyjet vis-à-vis de la situation», s'offusque un autre auprès du Parisien.

Dans un communiqué relayé par de nombreux médias britanniques, Easyjet a réagi à cet incident jugé «extrêmement pénible pour l'équipage et les passagers à bord». «Nous faisons tout notre possible pour soutenir les membres d'équipage qui ont été soumis à ce comportement inacceptable. La sécurité et le bien-être de nos passagers et de notre équipage sont notre priorité absolue», a indiqué la compagnie.

Et d'ajouter qu'elle fera en sorte que des poursuites soient engagées contre l'auteur des violences. (Le Matin)