Un ancien prisonnier donne un rein pour se faire pardonner

  • 14/10/2014
  • Source : metronews.fr
Une Britannique de 34 ans a subi une greffe de rein vendredi, après avoir passé un appel à l’aide dans le journal de sa ville. C’est un ancien prisonnier qui a répondu à l’annonce, afin de faire table rase de ses erreurs du passé.

C’est un geste qu’elle n’oubliera jamais. Une Britannique de 34 ans, mère de deux enfants, a publié un appel désespéré dans son journal local, afin de trouver un donneur de rein capable de l’aider à s’en sortir. Et la réponse a été rapide. Wesley Joyce, un ancien détenu de 33 ans a accepté de donner un de ses reins à Sally-Anne Grainger, afin de rattraper ses erreurs passées et de lui sauver la vie.

La mère de famille est toujours en convalescence à l'hôpital Queen Elizabeth de Birmingham, après avoir été opérée vendredi. Ravie, elle va maintenant “avoir la chance de voir ses filles de 10 et 14 ans grandir”. Habitant le village de Warndon dans le Worcestershire, elle a déclaré à la BBC : "Je n'ai pas de mots pour décrire ma gratitude. Je suis tellement troublée qu'un étranger se soit présenté pour me faire don de son rein. Je ne m'attendais pas à ce que cela se produise, ça n’arrive que dans les films..."

Le donneur a été emprisonné 4 ans
Wesley Joyce, ancien soldat, a été emprisonné pendant quatre ans pour une agression en 2004. Il a depuis décidé de changé de vie. Il était l'une des dix personnes ayant répondu à l'appel à l’aide de Sally-Anne Grainger, publié dans le Worcester News. Finalement, il était le seul à être compatible avec le groupe sanguin de la malade.

Expliquant sa décision d'aider cette mère de famille, l’ancien soldat qui est aussi père de quatre enfants, a déclaré : "J'ai vu son histoire et elle est devenue un peu la mienne. J'ai regardé ses enfants et je ne pouvais imaginer les miens sans la présence de leurs mères. Je n’avais pas toujours été un bon garçon, alors j’ai eu envie de changer”.

La malade et son sauveur son maintenant des amis très proches. Sally-Anne Grainger le surnomme même "Wes Tout-Puissant", en clin d’œil au film de Jim Carrey Bruce tout-puissant, dans lequel un homme ordinaire devient Dieu.