Taïwan: Elle fait passer deux chats volés à l’aéroport en faisant croire qu’elle est enceinte

  • 21/02/2019
  • Source : 20 Minutes avec agences
Une habitante de Hong Kong a réussi à faire passer en fraude deux chatons persans volés à travers les contrôles de sécurité du plus grand aéroport de Taïwan. Elle a caché les animaux sous ses vêtements et s’est fait passer pour une femme enceinte, a rapporté la presse locale mardi.

Les autorités de l’aéroport de Taoyuan ont ouvert une enquête pour déterminer comment la suspecte avait pu franchir la zone de sécurité sans être repérée, explique Apple Daily.

Selon le tabloïd taïwanais, des images des caméras de l’aéroport montrent la femme, munie d’un sac blanc, sortir des toilettes plus ronde qu’elle n’y était entrée, puis franchir les contrôles de sécurité en vue de prendre un vol pour Hong Kong.

Des chats qui valent jusqu’à 3.300 dollars

Chang Chin-yi, une éleveuse de chats de Nouveau Taipei, a raconté à l’AFP qu’elle s’était aperçue de la disparition des deux félins, Anngi et Da Lili, le 5 février dernier.

« C’était au moment de les nourrir. J’ai vu que les chats manquaient », a-t-elle expliqué dans son appartement situé dans une banlieue chic de Nouveau Taïpei. Elle y élève une quarantaine de chats persans, qui peuvent se vendre jusqu’à 3.300 dollars.

Ses soupçons se sont immédiatement portés sur une Hongkongaise qui voulait acheter les deux félins. Mais Chang Chin-yi avait refusé finalement de lui vendre. « Elle est devenue folle en apprenant la nouvelle, elle pleurait et hurlait au téléphone », a-t-elle confié.

Les chatons euthanasiés à Hong Kong ?

Les images de vidéo surveillance prises devant l’appartement de la victime montrent la femme quitter les lieux un chat sous chaque bras avant de les mettre dans un sac blanc. L’éleveuse a raconté sur Facebook avoir demandé des explications à la suspecte, et celle-ci aurait fini par reconnaître le vol.

On ignore le sort qui sera réservé à Anngi et Da Lili. Les chats qui arrivent sans papiers à Hong Kong sont automatiquement placés en quarantaine ou risquent l’euthanasie.