Pour son héritage niablé : un planteur abattu par ses propres fils.

  • 23/12/2013
  • Source : Soir Info
Un riche planteur, ancien lauréat de la défunte '' Coupe nationale du Progrès'' a été abattu le mercredi 11 décembre 2013.

Les faits se passent dans la sous-préfecture de Niablé. Et les meurtriers, démasqués, se trouvent être ses propres enfants. De quoi est-il question ? Selon nos sources, ce 11 décembre 2013, Kouassi N'Grumah (c'est le planteur en question), la soixantaine révolue, décide d'aller nourrir ses poulets dans sa ferme située à quelques encablures de la ''Cité des lauréats''. A bord de son véhicule de type 4x4, il a à ses côtés, l'un de ses fils et la femme de l'un de ses manœuvres. Une fois à la ferme, il laisse sur place son fils à qui il confie la tâche de nourrir les poulets. Parce que lui doit aller effectuer une course à Abengourou. Mais avant, il part descendre la femme du manœuvre dans son champ.

Arrivé sur les lieux, il remarque que des ignames ont été déterrées et regroupées à un endroit. Il se demande qui a bien pu extraire les ignames de leurs buttes ? Toujours assis au volant de son véhicule, il ordonne à la femme du manœuvre d'embarquer les ignames dans l'engin. Mais alors que cette dernière ramasse les tubercules, une puissante déflagration déchire soudain le silence.

Embusqué dans les environs, quelqu'un venait ainsi d'ouvrir le feu en direction du planteur. Le pauvre, foudroyé en pleine nuque, s'affaisse sur son volant. Le sang qui dégouline de sa tête, pour finalement mouiller sa chemise, indique clairement, qu'il n'y a plus grand-chose à faire pour lui. La scène est horrible. C'est dans un cri strident et toute traumatisée, que la femme du manœuvre prend ses jambes à son cou. Les premières personnes, accourues, constatent que le planteur est déjà mort. Mais qui a tiré sur lui et à quelles fins ? La brigade de la gendarmerie de Niablé ouvre aussitôt une enquête. Et met le grappin sur deux des enfants du vieil homme.

Un troisième, le complice, est également mis aux arrêts. Tous avouent. Concernant le mobile de leur crime, les enfants-criminels du défunt évoquent leur volonté de s'approprier maintenant l'héritage de leur géniteur. Mais comme on le voit, ces mauvais fils n'hériteront plus de rien du tout. Vu qu'ils ont été mis à la disposition de la Justice, à Abengourou, le lundi 16 décembre 2013. Cette justice qui devra les sanctionner à la mesure de leur crime.