Milan: Il élimine sa famille et va suivre le match de l'Italie

  • 17/06/2014
  • Source : 20min.ch
Fou amoureux d'une de ses collègues, un trentenaire a supprimé sa femme et ses deux enfants samedi soir. Il considérait qu'ils représentaient «un obstacle».

Carlo Lissi, 31 ans, a avoué avoir tué sa femme âgée de 38 ans, sa fille de 5 ans et demi et son fils de 20 mois. Le drame s'est noué samedi soir dans la maison familiale à Motta Visconti, près de Milan. Dans un premier temps, l'homme a raconté avoir découvert les corps de ses proches en rentrant chez lui après le match de Coupe du monde entre l'Italie et l'Angleterre. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, après un long interrogatoire, le trentenaire a craqué et tout avoué. Il a également indiqué où se trouvait l'arme du crime, selon le «Corriere della Sera». «Je veux la peine maximale», a déclaré Carlo Lissi, en larmes.

L'Italien a raconté que le soir du crime, il a eu «un moment d'intimité sur le canapé» avec sa femme pendant que les enfants dormaient. Il s'est ensuite rendu dans la cuisine et s'est emparé d'un couteau avant de revenir auprès de son épouse. Il l'a alors poignardée à plusieurs reprises. Selon le témoignage de Lissi, la malheureuse a hurlé «Carlo, Carlo, pourquoi tu me fais ça?» et a essayé de se défendre avant d'appeler au secours. Après avoir tué sa femme, le trentenaire est monté à l'étage où il a pris la vie de ses deux enfants.

Repoussé par une autre femme
Après avoir commis ses crimes, l'homme s'est lavé puis changé et s'est rendu dans un pub pour suivre le match de la Squadra Azzurra. Il a raconté aux enquêteurs qu'il était fou amoureux d'une collègue, à qui il avait fait des «avances explicites». Mais la jeune femme était restée de marbre, relate «La Repubblica». Il est ressorti de l'interrogatoire de Lissi qu'il considérait ses proches comme «un obstacle» à sa liberté et qu'il était extrêmement fatigué par sa vie de famille.

Selon les enquêteurs, la relation du meurtrier avec sa femme était chaotique, comme le laisse entendre un post de la victime publié sur Facebook le 5 juin: «Même si dans la vie tu es toujours là pour tous, rien ne dit que tous sont là pour toi.»