Les culottes de madame n'excitent pas ses voisins

  • 15/09/2016
  • Source : 20min.ch
Une sexagénaire qui a l'habitude de faire sécher ses sous-vêtements à l'air libre a reçu un courrier pour le moins étonnant de la part d'un habitant.

Ah, les soucis de la vie de quartier. Le couple de la maison d'en face qui ne cesse de se disputer bruyamment, le voisin d'à-coté qui laisse traîner ses poubelles des jours durant, le groupe de garnements qui vont sonner aux portes avant de s'enfuir en courant... et la voisine qui a le culot d'étendre son linge dans son jardin! Intolérable, non?

Cette voisine si indisciplinée s'appelle Rozamund. Elle a 65 ans et vit à Stokeinteignhead, village du sud-ouest de l'Angleterre. Quand le temps le permet, l'heureuse retraitée a l'habitude de faire sécher ses habits à l'air libre. Le problème, c'est que la Britannique vit en face d'une école primaire. Et apparemment, ses culottes «grivoises» choquent les petites têtes blondes qui fréquentent l'établissement, explique le «Mirror».

Un courrier particulier

En début de semaine, Rozamund a étendu ses sous-vêtements sans se douter du scandale qu'elle allait provoquer. Après avoir vaqué à d'autres occupations, la sexagénaire est allée relever son courrier. En ouvrant la boîte aux lettres, elle s'est retrouvée nez avec nez avec... une de ses culottes accompagnée d'un petit mot laissé par un voisin outré: «Il est totalement inapproprié d'exposer ce genre de vêtement en face de l'école primaire du village. Certains membres de la communauté apprécieraient que cela cesse. Merci», était-il écrit à la main.

Sans voix, la fille de Rozamund a photographié le fameux message et l'a publié lundi sur Facebook: «Sérieusement, l'étroitesse d'esprit et la pruderie de ce village est INCROYABLE», s'est-elle indignée, s'attirant le soutien de la plupart des internautes. La jeune femme a précisé que ce n'était pas la première fois que les sous-vêtements de sa maman provoquaient un tollé dans la communauté. «Ils en ont même parlé à la réunion du conseil de paroisse», explique-t-elle. Que les villageois se rassurent, les beaux jours tireront bientôt leur révérence.