Le mort désigne ses coupables avant d’être mis en terre

  • 30/06/2014
  • Source : Fraternité Matin
Drôle de scène samedi dernier dans le village Doulandrou, village situé à 10 km de Bloléquin, lors des obsèques de Dekpaho Vincent, directeur d’une école primaire privée à Abidjan, décédé d’une courte maladie récemment. Et qui a été inhumé dans ledit village.

Lors des obsèques, précisément  après la veillée traditionnelle,  ce samedi matin, perturbée par une forte pluie, des jeune du village sont désignés pour porter le cercueil jusqu’au cimetière. Mais, ceux-ci n’y pourront pas, car le défunt va les pousser à faire le tour du village, pour designer tous ceux qui ont causé sa mort.
 
Exaspérés, les parents du défunt décident de faire porter le cercueil par ses collègues qui sont venus d’Abidjan conduit par N’Guessan James, mais la même scène se produisit .
 
Pour calmer les ardeurs des uns et des autres, toutes les activités que défunt avait  pratiqué de son vivant, comme les arts martiaux, le football et la danse traditionnelle « panthère » seront exécutées ce matin-là.
 
Malheureusement après tout ceci, le défunt refusa de se faire conduire au cimetière sans dévoiler ces mains obscures qui ont contribué à mettre fin à ses jours sur terre. Ainsi, sa mère Kakoua Collette, son oncle Kakoua  Jacques et son grand frère Pôh seront au banc des accusés.
 
Face à la fureur du cercueil, ceux-ci prendront la poudre d’escampette, pour se retrouver en brousse. C’est à partir de cet instant que le défunt a pu être mis en terre vers les 17 h 15mn. Il laisse derrière lui une veuve et 5 enfants.
 
Gouagnon  Léopold