Le fils d'un milliardaire impliqué dans une «usine à bébés»?

  • 19/08/2014
  • Source : lematin.ch
Le Japonais de 24 ans soupçonné d'avoir eu une dizaine d'enfants avec des mères porteuses est le fils aîné d'un milliardaire nippon du monde des télécoms, a rapporté la presse.

Le fils aîné d'un milliardaire japonais, âgé de 24 ans, serait impliqué dans une «usine à bébés» en Thaïlande. Il est soupçonné d'avoir eu une dizaine d'enfants avec des mères porteuses.

Ses mésaventures ont fait chuter à la Bourse de Tokyo l'action de l'entreprise fondée et présidée par son père: le titre de la société Hikari Tsushin, qui gère un réseau de vente de téléphones portables à travers le Japon depuis 1994.

L'homme a été identifié comme étant Mitsutoki Shigeta, mais depuis plus d'une semaine circulaient des rumeurs insistantes sur les forums internet en japonais, accompagnées d'une photo de l'individu, apparemment prise au contrôle d'immigration d'un aéroport, et d'une copie de son passeport.

Son père, Yasumitsu Shigeta, 49 ans, s'est classé par le passé au 5e rang des hommes les plus riches du monde avec des biens estimés à 25 milliards de dollars, en incluant ses actions dans Hikari Tsushin. Il est encore aujourd'hui le 11e Japonais le plus fortuné, selon le magazine Forbes.

Mitsutoki, qui a deux frères plus jeunes, détient lui aussi des actions de l'entreprise familiale pour une valeur de 4,8 milliards de yens (41 millions de francs) et pourrait même en prendre la tête, croit savoir le magazine japonais.

Outre des téléphones portables, Hikari Tsushin vend aussi des appareils bureautiques aux entreprises ainsi que des services de télécommunications et prestations d'assurance.

Il prétendait élever des dizaines voire des centaines d'enfants

Mitsutoki Shigeta, qui prétendait élever des dizaines voire des centaines d'enfants, se retrouve au cœur d'un scandale qui a fait les gros titres de la presse au Japon depuis la découverte début août dans un appartement de Bangkok de neuf bébés présumés nés de mères porteuses.

Une porte-parole de Hikari Tsushin s'est refusée à tout commentaire, se bornant à déclarer que l'homme en question n'est «ni un employé ni un dirigeant» de la société.