La "vierge aux enchères" refuse une offre à 578.000 euros

  • 09/05/2014
  • Source : 7sur7.be
Quand elle a décidé de mettre sa virginité aux enchères, Elizabeth Raine n'avait pas l'intention de se faire juste un peu d'argent de poche. Elle avait voulu tirer profit de sa "particularité" pour son âge, et surtout prouver que là était bien son droit. Mais alors qu'un homme misait 801.000 dollars (578.000 euros) pour la dépuceler, l'étudiante est revenue sur sa décision première.

Loin de regretter son choix de "passer d'un coup de vierge à prostituée" et même d'avoir révélé son visage, Elizabeth Raine a changé son fusil d'épaule. La jeune femme de 27 ans, qui a défrayé la chronique aux États-Unis et dans la monde en mettant sa virginité aux enchères sur internet, espérait initialement empocher la coquette somme de 400.000 dollars (près de 290.000 euros) et affirmait trouver sa démarche "fantastique". Mais alors qu'un candidat très motivé avait fait une offre à 801.000 dollars (578.000 euros soit le double de ses attentes), mercredi à la clôture des enchères, Elizabeth a refusé.

Non qu'elle contestait la générosité des enchérisseurs ou souhaitait finalement atteindre le million symbolique, pas plus d'ailleurs qu'elle n'avait été effarouchée par la polémique et les reproches éthiques formulés de par le monde à son encontre. L'étudiante affirme avoir gardé la même perception de son geste. "J'ai toujours la même vision de la virginité, de la prostitution et du droit d'une femme à faire de son corps ce qu'elle entend", prévient la jeune blonde.

"L'école d'abord"
Le profil des candidats magnanimes l'a-t-elle alors effrayée? Peut-être, mais pas officiellement. La raison de sa marche arrière est en réalité purement scolaire, selon elle. "L'école prime. Pour l'instant, je ne participe tout simplement plus aux enchères. C'est très simple", a-t-elle balayé. Ce serait donc pour se concentrer pleinement sur ses études de médecine qu'Elizabeth Raine a renoncé à s'enrichir grâce à sa virgnité et non en raison de pressions ou du stress de l'échéance des enchères, son offre ayant rapidement trouvé acquéreur.

La jeune femme, qui avait décidé de dévoiler son visage pour faire monter les mises mais sans donner sa véritable identité, n'est pas la première à vendre sa virginité. Les quelques autres cas du genre ont déjà suscité l'indignation mais il semble tout de même que ce commerce en ligne ait son public fortuné. Les enchérisseurs affluent à chaque fois des quatre coins du monde. Dans le cas d'Elizabeth Raine, les offres venaient principalement de Serbie, du Japon, d'Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis. C'est d'ailleurs un Américain qui aura eu la déception de lire que le "produit" convoité n'était - temporairement - plus à vendre au plus offrant. La jeune femme, dont le pas de côté reste flou, tente peut-être de faire monter le désir. Ou a tenté de se faire une bien curieuse publicité.