Kim Allan parcourt 500 kilomètres à pieds en moins de 4 jours et sans dormir

  • 06/01/2014
  • Source : gentside.com
Spécialiste de la course à pied ultra longue distance, Kim Allan a tenté de battre le record de la plus longue distance parcourue sans dormir. Et en réalisant un jogging de 500 kilomètres non-stop en seulement 86 heures, on peut dire que le défi est réussi !

À 47 ans, Kim Allan est une habituée des courses longue distance, mais en voilà une qu'elle n'avait encore jamais pu réaliser. En parcourant 500 kilomètres en 86 heures, 11 minutes et 9 secondes sans dormir un seul instant, cette Néo-Zélandaise a ainsi battu le record détenu par l'Américaine Pam Reed qui s'était elle arrêtée à 486 kilomètres.

4 jours de course ininterrompue
Partie le jeudi matin à 6 heures, Kim Allan a fait 332 fois le tour d'un parc d'Auckland, pour finalement arriver le dimanche soir à 20 heures. Ayant déjà tenté de battre le record l'année dernière, elle avait dû s'arrêter au bout de 370 kilomètres. Cette fois-ci, c'est exténuée mais ravie que cette mère de 4 enfants a fini sa course, parcourant les derniers tours en marchant.

L'un de ses nombreux supporteurs, Michael Rodliffe explique qu'ils n'ont rien dit à Kim lorsqu'elle a dépassé la barre des 486 kilomètres, synonyme de record du monde. "Nous ne voulions pas lui donner une excuse pour s'arrêter" a t-il précisé au New Zealand Herald. L

'intégralité des fonds reversé à une oeuvre caritative
Prise de crampes et recouverte d'ampoules et de pansements sur les pieds, Kim expliquera plus tard son sentiment à l'issue de la course : "C'est un moment un peu surréaliste. Quand j'ai vu sur ma page Facebook que l'on parlait d'une Néo-Zélandaise qui avait battu le record du monde, je me suis dit 'Oh mon Dieu, mais c'est de moi qu'ils parlent'". Kim a ensuite célébré sa victoire chez elle, auprès de sa famille, où elle s'est octroyée un repos bien mérité.

Quoi qu'il en soit, elle a déjà d'ores et déjà déclaré que les 7 000 dollars (5 000 euros) récoltés grâce à son exploit seront intégralement reversés au New Zealand Spinal Trust, une association qui oeuvre en faveur des malades atteints de lésions à la moelle épinière.