Ils volent une moto qui tombe en panne pendant leur fuite(la victime avait prévenu)

  • 25/01/2015
  • Source : Lebabi.net
Guillaume Gnahoré Grogui, 22 ans, cultivateur à Kragbalilié (Gagnoa), a été condamné mardi à deux ans de prison ferme et à 100.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour avoir frauduleusement soustrait de nuit, en réunion, à main armée une moto, des appareils électroménagers et des numéraires, le 07 décembre dernier.

Gnahoré Grogui a en outre écopé d’une peine de trois années d’interdiction de paraître sur le territoire national en dehors de son lieu de naissance, et a été condamné aux dépens par le tribunal qui a entériné la non constitution de partie civile du plaignant.
 
"Je reconnais les faits, mais ce n’est pas moi qui détenait l’arme, un fusil calibre 12. Moi j’ai ramassé un bois dans la cour de la victime tout comme Oro, pendant que le troisième tenait le fusil’’, a expliqué au juge, le prévenu, demandant la clémence du tribunal en précisant que les objets volés ont été restitués à leur propriétaire.
 
Dans la perspective des préparatifs des grandes fêtes de fin d’année, des individus qui voulaient s’offrir des fêtes bien arrosées, ont commis des vols dans plusieurs localités du département de Gaganoa.
 
Appelé à la barre, le plaignant explique les circonstances aggravées du vol survenu au moment où sa maisonnée était attablée, entre 19h et 20h, le jour des faits.
 
‘’Mme le juge, on mangeait et les trois malfrats sont arrivés en criant nous sommes venus vous braquer, sous la menace de leur fusil. Je leur ai aussitôt indiqué l’argent dans la poche de ma veste accrochée dans la chambre. Ils l’ont vite récupéré avec nos portables, plus la télévision et le décodeur. Ils se sont ensuite emparés de ma moto, je leur ai alors dit par trois fois, si vous partez avec la moto on va vous attraper, mais ils ne m’ont pas écouté’’, a expliqué le plaignant, ajoutant : ‘’c’est ce qui est arrivé.’’
 
"Pardon Mme le juge, l’un des acolytes se trouve à Godiabré et le deuxième est à Godelilié’’, a révélé le prévenu, pensant infléchir la décision du tribunal.
 
La juge l’a ramené à ses réalités: ‘’vous menacez des gens, et tu viens comme un ange demander pardon. Tu es jeune, tu ne fais pas champ, quand tu auras 70 ans qu’est-ce que tu pourras faire. La vie ne se limite pas là!’’