Il vit pendant 51 ans avec un levier de clignotant dans le bras

  • 03/01/2015
  • Source : metronews.fr
Après avoir ressenti une douleur au bras, l'Américain Arthur Lampitt a appris par les médecins que c'était un morceau de métal de 18 centimètreS qui le faisait souffrir. L'objet, un levier de clignotant, était coincé depuis un accident de voiture de 1963.

Le 31 décembre dernier, Arthur Lampitt, un Américain de 75 ans, est passé sur le billard dans l'Illinois. Un morceau de métal long de 18 centimètres s'était en effet niché dans son bras... 51 ans plus tôt. Pire, l'objet était un levier de clignotant de voiture.

En 1963, le jeune homme, alors agent immobilier, a eu un grave accident de voiture. Alors qu'il était en route pour la visite d'une maison, il a foncé dans un arbre sur le trajet, relate l'Associated Press. Sa mort avait même été annoncée. Pour autant, la victime n'avait supporté "que" quelques éclats de verre et une fracture du bassin. Mais l'une des pièces du véhicule avait été oubliée.

Pièce qui fit sonner le détecteur de métaux du palais justice de Jerseyville, également dans l'Illinois, il y a une dizaine d'année. Une radio avait alors démontré la présence d'un long morceau de métal dans le bras, mais en aucun cas douloureux pour son propriétaire improvisé. L'opération avait donc été écartée puisque ni déficience motrice, ni infection n'était à déclarer.

Un porte-clé comme souvenir
Ce n'est que tout récemment que Arthur Lampitt a perçu quelques douleurs et senti la pointe de l'objet sous sa peau. Le bras enflé, il s'est rendu à l'hôpital pour retirer cet invité non désiré avec qui il avait si longtemps cohabité... à la plus grande surprise des médecins. "Nous avons vu toutes sorties d'objets, comme des ongles ou des granulés, mais généralement pas de cette taille et encore moins un clignotant, a précisé le médecin en charge. Quelque chose d'aussi large provoque généralement une infection."

Le morceau de la voiture avait été conservé par une poche protectrice pendant toutes ces années. En guise de souvenir, l'homme a indiqué vouloir conserver l'objet comme porte-clé.