Il adoptait des chats abandonnés... pour les servir à manger à ses invités

  • 30/01/2014
  • Source : metronews.fr
C'est au bout du quinzième chat adopté que les services de la protection des animaux italiens se sont posés des questions. Et ils ont bien fait.

Dans le chat tout est bon ? C'est ce que semblait croire un Italien de 50 ans de la région de Brianza, dans le nord du pays (Lombardie). Sous le couvert d'être un amoureux des animaux, il écumait les centres de l'Aidaa, la société protectrice des animaux (SPA) italienne, à la recherche de chats. Mais pas n'importe quels chats, il les préférait avant tout assez jeune (3 ans environ), de couleur noire et plutôt bien en chair, a indiqué Lorenzo Croce, le président de l'association de protection des animaux, rapporte le quotidien La Stampa.

La raison est tout ce qu'il y a de plus glauque : l'homme, marié et père de deux enfants, avait pris l'habitude - aussitôt arrivé chez lui avec un nouveau félin - de le tuer puis de le servir en rôti à ses convives du moment.

Pas de rite sataniste, juste des dîners entre amis d'un genre particulier

Il aura fallu plusieurs mois, et l'assassinat d'au moins quinze chats, avant que le pot aux roses ne soit découvert. Des employés de l'Aidaa ont commencé à devenir suspicieux quand notre bon samaritain a commencé à trouver des excuses de plus en plus loufoques pour éviter les visites de contrôles liées à toute adoption d'un animal en Italie.

D'abord, ils ont cru que l'homme faisait partie d'une secte sataniste. Puis, pour en avoir le coeur net, ils l'ont laissé adopter un nouveau chat pour le prendre sur le fait. Et effectivement, les membres de l'Aidaa sont intervenus juste à temps au domicile de notre serial cat killer, alors qu'il s'apprêtait à faire passer de vie à trépas le dernier adopté en date, un beau chat noir pesant 3,5 kg. Selon Lorenzo Croce, l'homme a alors reconnu les faits et indiqué qu'il mangeait les chats en compagnie d'amis.

Signalé à la police et arrêté pour mauvais traitement aux animaux, il encourt de la prison de 3 mois à un an et une amende de 15 000 euros. La morale de l'histoire ? 30 millions d'amis ne font pas 30 millions de rôtis.