Il a testé 52 emplois en un an.

  • 30/12/2013
  • Source : 7sur7.be
En voilà un pour qui les bonnes résolutions de 2013 ont été profitables. Matt Frost, 30 ans, s'était en effet lancé un défi de taille: essayer 52 jobs différents en 52 semaines. Pour convaincre autant d'employeurs, il a offert ses services en échange de dons pour des oeuvres charitables. Et ça a marché puisqu'il a enchaîné les activités professionnelles pendant toute l'année et, désormais, il sait dans quel secteur il souhaite travailler.

Pendant un an, Matt a donc voyagé aux quatre coins du Royaume-Uni pour tester brièvement 52 emplois, tous proposant des atmosphères et des activités très différentes. Une idée qui a germé durant l'été 2012 alors que le jeune homme travaillait en tant que gérant de magasin à Londres.

Via le projet Job One Week, actif en Grande-Bretagne depuis 2008, il a annoncé sa disponibilité à faire n'importe quel job durant une semaine, et a promis d'ensuite partager ses expériences sur son blog, avec photos et vidéos. Du coup, il est devenu durant quelques jours: journaliste de cinéma, concepteur de jeux vidéo, éboueur, soldat, forgeron, cascadeur, serrurier, livreur de pizza, animateur radio, policier, enseignant, fermier, assistant de présentateur télé, serveur et même maire de Londres! Et bien plus encore.

"Mon expérience de cascadeur a été douloureuse. Accuser des coups une fois, ça passe, mais le faire et refaire 60 fois sur une journée, c'est autre chose. Je n'ai pas vraiment la constitution physique qui s'y prête" a expliqué Matt. Sans oublier que Matt a énormément voyagé pour parvenir à réaliser son objectif: "Je ne peux pas me plaindre , mais ça a été difficile. Je dormais sur des canapés, j'optais pour les moyens de transport les moins chers et donc les moins confortables, etc.". Durant 2013, Matt a recueilli environ 12.000 euros au profit de l'organisme de bienfaisance Prince's Trust, il n'a donc pas du tout gagné de quoi vivre, son budget était donc serré.

"J'ai été incroyablement chanceux car, dans certaines entreprises, on payait mes repas. Et socialement, ça a aussi été compliqué. J'ai raté pas mal d'événements importants et de nombreuses soirées entre amis ou avec ma famille, je vais devoir rattraper le temps perdu à ce niveau-là".

Une expérience à tenter? Selon lui, mieux vaut ne pas enchaîner autant de professions différentes: "J'ai tenté l'expérience de façon extrême, c'était un véritable défi". L'avantage qu'il retire de cette année folle? "Je vais me lancer dans l'industrie des jeux informatiques, c'est ce que j'ai aimé le plus faire durant cette année écoulée".