Ghana: Un jeune assassiné par sorcellerie venge sa mort par un fantôme.

  • 22/01/2014
  • Source : autres presses
Le monde spirituel, difficile à cerner, refait parler de lui à Fasen, une localité de la région de l’ouest au Ghana.

En effet un féticheur du nom de Nana Tandoh a été arrêté le 16 janvier par le fantôme de sa victime du nom de Kweku Musu. Ce dernier est mort subitement un peu plus tôt d’une cause mystérieuse. L’intervention du Chef traditionnel a épargné l’accusé d’être lapidé par les habitants révoltés.

L’information a été confirmée à nos confrères de l’Agence de presse gouvernementale (GNA) par Nana Obomu Nketsia III, le chef de Fasen qui a par ailleurs donné des détails.

Tout est parti de la perte d’un téléphone portable d’un villageois. Après trois mois de vaines recherches et des annonces, le propriétaire du téléphone a décidé de recourir aux soins du féticheur Tandoh pour retrouver son outil de communication.

Ayant saisi le féticheur qui se trouve être le vendeur du téléphone, il a procédé à des rituels dans son sanctuaire et s’est dirigé vers la localité de Fasen, lieu où il a tiré trois coups de feu en l’air.

Le propriétaire du cellulaire signalera le lendemain matin au féticheur avoir retrouvé l’objet volé devant sa porte et que par conséquent qu’il annule le sort lancé contre le voleur mais le féticheur refusa.

Après ce rapport, le jeune Kweku Musu rendit l’ame mystérieusement le 13 janvier et sur invocation des esprits par la famille du défunt, il leur a été révélé que leur fils a été tué par le féticheur. Le cadavre fut enseveli trois jours plus tard avec un message posthume pour élucider la cause de sa mort.

Et le soir du 16 janvier, selon toujours le chef, le défunt prit la forme d’une dame et a attrapé le féticheur, prit son arme et une amulette pour le conduire vers les lieux des obsèques.

Sa vie fut épargnée grâce à l’intervention du Chef. L’accusé a été relâché sans ses objets qui sont gardés au palais royal.

La famille de la victime a été conseillée de reporter l’affaire à la Police mais vu la délicatesse des faits qui sont spirituels donc invisibles, certains se demandent si justice sera rendue.

Il est à rappeler que dans certaines coutumes au sud du Ghana lors des funérailles, des proches parents s’asseyent et parlent au défunt qu’arrivée dans l’eau delà, qu’il ne laisse pas impuni sa mort si jamais elle provenait d’un homme.