Etats-Unis: Une photo met trois «pom-pom boys» dans le pétrin

  • 24/11/2016
  • Source : 20min.ch
En posant avec le pull de leur université, trois étudiants ont formé le sigle du Ku Klux Klan. Le cliché, posté sur Snapchat avec la mention «KKK go Trump», a très mal passé.

L'Université du Kansas a suspendu trois «pom-pom boys», le temps d'enquêter sur une photo publiée le week-end dernier sur Snapchat. Sur ce cliché, les trois étudiants posent avec des pulls de leur école, avec un gros «K» (pour «Kansas») sur le devant. Placés côte à côte, les trois «K» deviennent «KKK», le sigle du Ku Klux Klan. Cette image a été publiée sur le réseau social avec la mention «KKK go Trump». Horrifiée à l'idée d'être associée à l'organisation suprématiste blanche, l'institution a réagi rapidement et pris des sanctions.

Le compte Snapchat à l'origine de cette publication appartient à une certaine Lili, elle aussi pom-pom girl de l'université, écrit BuzzFeed. Tout comme ses trois acolytes, elle a été suspendue et ne pourra se produire pendant les matches jusqu'à nouvel avis. L'université n'a pas encore identifié les trois hommes figurant sur la photo. Sur Twitter, le département sport de l'institution a qualifié le cliché de Lili d'«inacceptable». «Ce comportement ne sera pas toléré. Des mesures appropriées seront prises», a-t-il écrit. Ce tweet a, depuis, été effacé.

La jeune femme en question s'est défendue sur Twitter, affirmant qu'elle n'était pas à l'origine de cette publication. «Je suis horrifiée que (...) cela ait été posté sur mon compte. Je n'aurais jamais fait cela et je suis désolée que cela soit arrivé», a-t-elle assuré.

Face aux enquêteurs de l'université, Lili a expliqué que son téléphone lui avait été dérobé pendant une fête samedi soir. Et qu'une personne mal intentionnée avait posté ce cliché en son nom. «Elle nie fermement avoir publié cette photo et affirme qu'elle avait laissé son téléphone déverrouillé», a déclaré Jim Marchiony, porte-parole du département sport de l'université. La mère d'un des trois «pom-pom boys» a pour sa part assuré que ce cliché ne présentait «aucune motivation raciale» et que ces étudiants avaient simplement pris la pose avec ces pulls, «qu'ils possèdent depuis longtemps». Affaire à suivre.

(joc)