États-Unis: Jaloux, il a poignardé son pote 76 fois et l'a décapité

  • 12/07/2019
  • Source : 20min.ch
Un Américain de 18 ans a écopé mardi d'une peine de prison à perpétuité pour le meurtre sordide d'un camarade de classe, survenu en novembre 2016.

Mathew Borges, 18 ans, a été condamné mardi à la prison à perpétuité pour le meurtre de Lee Viloria-Paulino, un camarade de classe. Le corps de l'adolescent de 16 ans avait été découvert par un promeneur, fin novembre 2016 près du fleuve Merrimack, à Lawrence (Massachusetts). «Je croyais avoir vu un cadavre, mais je n'étais pas sûr parce qu'il manquait des membres», avait raconté le témoin face au jury. Effectivement, la victime avait été décapitée et ses deux mains sectionnées. Au préalable, Lee avait été poignardé à 76 reprises. 

Mis en examen pour meurtre au premier degré avec préméditation et extrême cruauté et atrocité, Borges a été reconnu coupable en mai dernier. Comme il n'avait que 15 ans au moment des faits, le jeune homme pourra prétendre à une libération conditionnelle dans trente ans. Selon les enquêteurs, l'accusé était jaloux de la victime, qui avait commencé à sortir avec son ex-copine. Le 17 novembre 2016, l'Américain avait envoyé le message suivant à la jeune fille: «La prochaine fois que tu me verras, regarde mes yeux, parce que c'est la dernière fois qu'ils seront comme ça. Ils seront morts.» Environ 24 heures plus tard, Lee Viloria-Paulino disparaissait.

Tout au long du procès, la défense a martelé l'innocence de Borges, argumentant qu'aucune preuve matérielle ne le reliait au meurtre. «Il a eu un procès équitable. Les procureurs ont travaillé dur. Le jury a travaillé dur. Nous sommes juste en désaccord avec le verdict», a réagi Edward Hayden, avocat de la défense, sur NBC News. Le procureur du district de l'Essex s'est, pour sa part, gardé de tout triomphalisme: «Ce meurtre vicieux a emporté plus que la vie de Lee Paulino. Sa brutalité a choqué la communauté et secoué notre sens de la décence et de l'humanité. Le nombre d'années ne réparera pas le deuil de cette famille», a estimé Jonathan Blodgett. 

(joc)