Deux sorcières atterrissent nues comme des oiseaux (photo)

  • 29/03/2017
  • Source : Lebabi.net
A la recherche de sang humain pour des pratiques de sorcellerie, deux femmes ont été laché par leur pouvoir et ont atterri brutalement comme des oiseaux et se seraient ensuite transformées en forme humaine

Lomé - Les histoires de sorcellerie ne se retrouvent  pas que dans les contes de fée. Loin de là, elles font partie intégrante de notre quotidien du moment où certaines personnes ont décidé de vendre leurs âmes aux diables. Quelle ne fut pas la stupéfaction des habitants d’Agbalépédo, un quartier populaire de Lomé en apprenant ce mardi matin, l’atterrissage de deux présumés sorcières, qui selon les témoins, étaient des oiseaux avant de se  transformer  en humains au cours de leurs chutes.

« Un sachet est tombé et il semblait contenir quelque chose puisqu’il bougeait. Donc un homme qui passait a pris le bâton et l’a frappé. C’est ainsi qu’elle s’est transformée en une vieille dame. En ce moment, l’autre oiseau passait et a voulu venir à la rescousse de la première, mais ça s’est mal fini pour elle aussi », relate un témoin.

Les deux femmes, accusées de sorcellerie confirment cette version des faits et raconte leur propre mésaventure. A en croire leurs récits, elles s’étaient rendus chez un féticheur pour se soigner du diabète dans la nuit du lundi 13 mars. On apprend également que c’est lors des rituels que le guérisseur a demandé à ces clientes de lui chercher du sang humain. Ensemble, les deux dames et le féticheur se seraient envolés à la recherche de leur sésame. Ce voyage nocturne a mal tourné, raison pour laquelle elles ont été interceptées sans le féticheur qui a su prendre la clé des champs. « Nous nous sommes alors envolés avec le féticheur à la recherche du sang quand nous avons subitement atterri sur les pavés d’Agbalépédo. Mais le féticheur est parti sans nous » ont-elles publiquement avoué.

Entre les deux présumées sorcières, la plus âgée  dit s’appeler Kafui Gada Mawuli et vivant à Agbalepedogan non loin du siège de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la plus jeune « Djigbodi », résidant au quartier Djidjolé à Lomé.

Avant l’arrivée de la Police, les habitants, n’ayant pas de temps à perdre ont bel et bien bastonné et tabassé les concernées.

 

Avec Loméinfos