Côte d’Ivoire / Treichville-Biafra : Plusieurs corps découverts dans un jardin public

  • 13/12/2013
  • Source : linfodrome.com
Une autre découverte à glacer le sang, a été faite, avant-hier, mardi 10 décembre 2013, six jours après celle de la mosquée Al-Aqsa d’Adjamé.

Des corps de quatre (4) personnes et une importante quantité d’ossements humains, ont été exhumés dans la commune de Treichville. Les faits se passent dans le jardin public du quartier « Biafra » en bordure de la Lagune Ebrié. Ce quartier est majoritairement habité par des communautés ressortissantes de la Cedeao (communauté économiques des états de l’Afrique de l’Ouest). Il est situé non loin du camp militaire de la Garde républicaine. Treichville en général, et Biafra en particulier, a été l’épicentre des affrontements sanglants lors de la crise post-électorale de 2010.

En attendant les résultats des analyses scientifiques, pour l’heure, rien ne dit que les corps découverts sont ceux de combattants. Il reste néanmoins que les services d’enquête de la Primature, l’Institut national de l’hygiène publique ( Inhp), le District d’Abidjan et l’Onuci étaient présents à l'exhumation de ces corps. Les corps et les ossements exhumés ont ensuite été déposés à la morgue de Treichville. Faut-il le rappeler, déjà, le mercredi 4 décembre 2013, vers 11 h, dans le sous-sol de la cour de la mosquée « Al Aqsa », la Cellule spéciale d’enquête relative à la crise post-électorale, découvrait 6 corps et une quantité considérable d’ossements humains. La mosquée « Al Aqsa », située à proximité du groupe scolaire Jean Delafosse, dans la commune d’Adjamé, est l’un des lieux de culte d’Abidjan autour desquels les combats s’étaient concentrés pendant la crise post-électorale.

En attendant les résultats des autopsies qui seront pratiquées à l’Institut médico-légal où les corps et les ossements ont été transférés pour des analyses on ne sait pas encore de quoi sont mortes les personnes en question, ni si les victimes sont des fidèles de cette mosquée. Ces corps et ces ossements avaient été exhumés, en présence, notamment, de la cellule spéciale d’enquête, la police technique et scientifique, l’Onuci, Unpol, l’Institut médico-légal, l’Institut national de l’hygiène publique, des assistants sociaux, du District autonome d’Abidjan et des services d’Ivoire sépulture (Ivosep).