Côte d'Ivoire : Le brouteur double ses fétiches, il meurt foudroyé.

  • 20/11/2014
  • Source : autres presses
A Anyama, on l’appelait Youl Péco, l’International. C’était un ‘’brouteur’’ reconnu de tous. Mais le 1er octobre dernier, le jeune cybercriminel a rendu l’âme foudroyé par un mystérieux mal.

De sources proches du défunt, ses activités étaient florissantes et il était généreux envers les autres. « Youl était chanceux. Il pouvait se faire trois millions en une semaine. Il donnait même de l’argent dans certaines familles pour assurer le repas quotidien ». Mais d’où provenaient toutes ces faramineuses sommes d’argent ? On ne le saura sans doute jamais puisque l’intéressé n’est plus de ce monde.

Une chose est sûre, la date du 1er octobre restera à jamais gravé dans les mémoires des amis de ‘’Youl Péco, l’International’’ notamment Tchebo de Liège, Pédro Cfa, Baldé Maître Baldé, Assoumcé Cfa, Zala Western Union Muller….. En effet ce jour là, le brouteur qui se plaignait de violents maux de tête est transporté d’urgence à l’hôpital général d’Anyama. Mais les médecins n’arrivent pas à diagnostiquer le mal mystérieux qui ronge ‘’Youl’’. S’étant sans doute rappelé des promesses qu’il aurait fait aux fétiches appelés dans le jargon des brouteurs ‘’Zamou’’, le jeune demande à ses accompagnateurs de le transporter chez son prêtre Vaudou. Mais, affaibli par la souffrance, il va rendre l’âme avant même d’arriver à la demeure du mystique.

Selon certains témoignages, le brouteur est passé de vie à trépas parce qu’il n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis des fétiches, qui lui ont permis de connaître cette brève prospérité. « Si Youl est mort, c’est parce qu’il n’a pas voulu faire un sacrifice humain. Le prêtre vaudou lui a dit qu’il serait riche pendant deux ans aux termes desquels il devrait mourir. Mais pour prolonger sa vie, il devrait offrir à ses ‘’Zamou’’ du sang frais et des parties du corps humain d’un enfant. Ce qu’il a accepté pour jouir de l’argent. Quand le moment de renouveler le pacte est arrivé, Youl s’est désisté.