Ce site a manqué d'être démoli en début de journée hier par des services du ministère de la Salubrité urbaine et de l'assainissement dans le cadre de la libération du domaine public. Au départ, il était question pour les déguerpis de protester contre l'opération de salubrité publique.

Mais, à la manœuvre, les mécontents vont plutôt s'adonner à des actes de violence et vandalisme contre le maire, accusé d'être derrière cette opération. Après leur passage, la résidence de l'autorité municipale, située à quelques mètres des locaux de la Compagnie républicaine de sécurité 1 (Crs), offrait le triste spectacle d'un véritable champ de bataille.

Littéralement ''arrosée'' de pierres, de briques cassées et morceaux de bois, projetées de l'extérieur, elle a été saccagée et totalement vidée de tous biens importants. Il s'agit notamment des appareils électro-ménagers, de 5 bouteilles de gaz dont 3 B12, de tenues vestimentaires, de bijoux des filles du maire, des sacs d'écoles.

Même les jouets des enfants n'ont pas échappé à la furie des voleurs camouflés dans des habits de ferrailleurs mécontents de leur déguerpissement sur un site de travail illégal et qui ont passé au peigne fin chacune des chambres de la résidence. «Nous nous sommes réfugiées dans les toilettes de la chambre conjugale que j'ai pris le soin de bien verrouiller.

Mais, rien n'y fit. Ils ont réussi à y entrer pour la fouiller et emporter nos  téléphones portables et plusieurs autres biens. (...) Lire La suite sur Linfodrome