60 ans, condamné pour pédophilie, puis relâché car la fillette de 11 ans dit être amoureuse de lui.

  • 31/12/2013
  • Source : sudinfo.be
Pietro Lamberti, un homme de 60 ans condamné pour pédophilie en 1ère instance, vient d’être relâché, en Italie. L’enfant avec laquelle il avait entretenu une relation était amoureuse de lui. Les magistrats ont donc estimé qu’il y avait bien relation sentimentale entre eux.

L’affaire remonte à 2 ans, nous apprend Il Quotidian della Calabria. Pietro Lamberti, 60 ans, a passé un an et demi en prison pour pédophilie. Il avait été condamné après avoir été surpris au lit avec une fillette de 11 ans. Ce sont les parents eux-mêmes qui avaient surpris l’homme en flagrant délit dans une maison proche de la mer. Il s’agissait d’un ami de la famille.

Mais voilà qu’aujourd’hui, en cassation, le jugement a été cassé. La gamine a dit être amoureuse du sexagénaire. Aussi, les magistrats ont estimé qu’il existait un réel lien amoureux entre l’homme et la fillette et que le sexe en faisait partie. Selon la plus haute juridiction italienne, la Cour d’appel n’a pas suffisamment pris en compte «le consensus» entre l’homme et la fillette, «l’existence d’un rapport amoureux, l’absence de contrainte physique et le fait que la fillette soit amoureuse».

Un nouveau procès pourrait avoir lieu et on craint maintenant qu’il y ait jurisprudence.

Pietro Lamberti, employé des services sociaux de la ville de Catanzaro (Calabre, sud), avait été condamné en février 2011 à cinq ans de prison pour actes sexuels avec mineur de moins de 14 ans, peine confirmée la même année en appel.

Dans un arrêt rendu le 15 octobre dernier, mais relevé par un média italien plus de deux mois plus tard, la Cour de cassation a annulé ce jugement et ordonné un nouveau procès en appel.

Selon Il Quotidiano della Calabria, qui a révélé l’affaire, l’enfant vient d’une famille démunie qui l’avait confiée à Lamberti. Après une série d’écoutes téléphoniques, ce dernier avait été surpris en flagrant délit avec la fillette dans son lit.

Passé inaperçu au moment de son prononcé, l’arrêt a suscité de nombreuses réactions d’indignation sur les réseaux sociaux, où beaucoup ont vu dans cette décision une «validation de la pédophilie» par la justice italienne.