22 ans, toujours puceau, il se venge en tuant 3 personnes

  • 27/05/2014
  • Source : 7sur7.be
Vendredi, Elliot Rodger, 22 ans, a tué six personnes avant de se suicider près du campus de l'Université de Californie à Santa Barbara. Ce fils d'un réalisateur hollywoodien a justifié sa folie meurtrière dans une vidéo postée sur YouTube peu avant le drame.

Bien décidé à se venger de toutes les filles qui avaient un jour refusé ses avances, Elliot Rodger, 22 ans, a frappé à la porte de la sororité la plus populaire de son université vendredi à Santa Barbara. Mais par chance ce soir-là, les étudiantes qui se préparaient à sortir l'ont ignoré. 
 
Cela n'a pas empêché le jeune homme muni de trois armes semi-automatiques de faire un carnage. Il a ouvert le feu sur des étudiants au hasard avant de s'engouffrer dans sa BMW et de continuer à tirer. Sept personnes ont perdu la vie dans ce drame, dont Elliot Rodger lui-même qui s'est apparemment suicidé. 
 
Peu avant la tuerie, Elliot Rodger a posté une vidéo sur YouTube intitulée "Châtiment". Durant près de sept minutes, le jeune homme y explique sa solitude et sa haine des femmes. "Demain, je vais enfin avoir ma revanche contre l'humanité. Contre vous toutes", déclare calmement Elliott au volant de sa voiture. 
 
22 ans, toujours puceau, vous allez payer
"Je vis dans un enfer de solitude, de rejets et de désirs inassouvis. J'ai 22 ans et je suis toujours puceau. Je n'ai jamais embrassé une fille (...) Je ne sais pas pourquoi vous n'avez jamais été attirées par moi, mais je vais toutes vous punir pour ça." 
 
Une vidéo qui fait évidemment froid dans le dos, d'autant plus que la police avait été avertie par un camarade d'Elliot qui le soupçonnait de planifier quelque chose il y a un mois. Mais les officiers qui l'ont interrogé l'ont finalement jugé inoffensif, rapporte la presse californienne.
 
Tandis que les familles des victimes blâment le lobby des armes, beaucoup s'inquiètent également d'un tel discours envers les femmes. Sur Twitter, de nombreuses internautes ont partagé leur crainte quotidienne de vivre dans un environnement aussi menaçant et malsain via le hashtag #YesAllWomen, indique le site de Jezebel. Parce que la culture du viol tue et non, elles ne l'avaient pas cherché.
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