Une journée promotionnelle du Conseil du coton et de l’anacarde au SIA

  • 02/03/2017
  • Source : AIP
Paris (France) – Le Conseil international consultatif du cajou (CICC), l’organe chargé de la gestion macroéconomique du cajou au plan mondial, a été présenté jeudi au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2017), à l’occasion de la journée promotionnelle organisée par le Conseil du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire.

Lors de cette séance, le directeur général de l’organe ivoirien de régulation de la filière, Coulibaly Adama, a présenté la vision, les objectifs, les organes, les membres, l’organisation et le fonctionnement pratiques du CICC, porté sur les fonts baptismaux le 18 novembre 2016.

Filière jeune, l’anacarde a été introduit en Côte d’Ivoire pour lutter contre la désertification, a noté le DG. Il a ajouté que ce produit écologique est devenu économique en raison des opportunités qu’elle offre en termes économique et social.

Devenue premier producteur de noix brute de cajou en 2015, la Côte d’Ivoire fournit le quart de la production mondiale dont les prévisions pour 2017 s’établissent à quelque 2,6 millions de tonnes de noix de cajou.

Le DG du Conseil du coton et de l’anacarde a également évoqué l’enjeu de la transformation locale du cajou qu’il faut augmenter, pour apporter une valeur ajoutée. Dans cette dynamique, des conventions ont été signées notamment avec l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, dans les domaines de la recherche et de la transformation.

Le siège du Conseil international consultatif du cajou est à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Cette organisation internationale chargée de promouvoir le développement durable du cajou dans le monde a été conçue lors de la 2ème édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), à Abidjan.

Dix pays producteurs ont participé à l’élaboration des textes fondateurs, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo.

cmas