Un atelier pour identifier les ressources phytogénétiques relevant du domaine public

  • 09/01/2015
  • Source : AIP
Abidjan – Une trentaine de décideurs et de sélectionneurs des parties prenantes nationales impliqués dans la gestion des ressources phytogénétiques (RPG) sont réunis de jeudi à vendredi à Abidjan, dans le cadre d’un atelier visant à identifier les RPG relevant du domaine public à inclure dans le système multilatéral et de validation des études complémentaires.

Cet atelier qui se déroule au siège social de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA) situé dans la commune de Yopougon (Abidjan Ouest), vise à permettre aux participants de se concerter également pour faire le point des études complémentaires effectuées.

Le but est de faire bénéficier à la Côte d’Ivoire, dans le cadre du système multilatéral, des avantages liés aux échanges d’information, de connaissances et de transfert de technologies des pays développés. Ce, pour une gestion rationnelle des ressources intégrées au système multilatéral, en vue d’un meilleur partage des avantages découlant de leur utilisation.

Le présent atelier succède à ceux organisés du 03 au 04 septembre et du 25 au 26 du même mois à Grand-Bassam.

Le premier portait sur le thème « Concertation pour la mise en place du cadre juridique relatif à l’accès et au partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques » et le deuxième, sur la validation de cet avant-projet de loi en vue de la mise en place du cadre juridique et institutionnel relatif au système multilatéral.

A terme, il s’agit de doter le pays d’une loi unique prenant en compte à la fois les exigences du Protocole de Nagoya et celles du système multilatéral du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA).

La Côte d’Ivoire a signé le TIRPAA le 9 novembre 2011 et l’a ratifié en 2003, a rappelé, à l’ouverture de l’atelier, M. Boni Bah, représentant le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture. Ce projet est coordonné par M. Edmond Koffi.