Trump, Macron et Guterres assistent à leur première Assemblée générale de l'ONU à New York

  • 18/09/2017
  • Source : France24
Emmanuel Macron, Donald Trump et Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, assistent à leur première Assemblée générale annuelle de l’ONU. La semaine de débats doit s’ouvrir par une série de discours sur une réforme de l’organisation.

L’Assemblée générale annuelle de l’ONU va accueillir de nouveaux visages. Donald Trump et Emmanuel Macron feront leurs premiers pas dans une Assemblée présidée pour la première fois par le secrétaire général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres.

Pendant une semaine, les représentants des 193 membres des Nations unies échangeront au cours d'allocutions, de débats et de rencontres bilatérales.

Les discours pour l'Assemblée générale annuelle de l'ONU commenceront mardi avec notamment ceux des dirigeants américain, français, marocain, turc ou israélien. Les crises dans le monde, dont la Corée du Nord et la Syrie ainsi que de grandes thématiques, comme le climat, seront au centre des échanges.

Environnement et mulilatéralisme

Emmanuel Macron entend profiter de cette Assemblée pour défendre l'environnement et le multilatéralisme, y compris auprès du président américain Donald Trump.

Il plaidera pour que les États-Unis ne remettent pas en cause l'accord conclu entre les grandes puissances et l'Iran sur son programme nucléaire, sur lequel Donald Trump laisse planer un doute.

Le président français pourrait aussi aborder la question du financement des opérations de maintien de la paix de l'ONU ainsi que la recherche d'une solution politique en Syrie. Il verra ensuite le président iranien Hassan Rohani, puis le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Réforme de l'ONU

Le ballet diplomatique débute lundi à 14h GMT par une cérémonie présidée par Donald Trump, au cours de laquelle environ 130 pays endosseront une déclaration politique non contraignante en dix points poussant l'ONU à se réformer. Trois interventions sont prévues, du président américain, de son ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et du secrétaire général des Nations Unies, le Portugais Antonio Guterres.

La France a renâclé jusqu'à dimanche pour finalement décider de signer le texte, n'ayant pas apprécié, selon plusieurs de ses partenaires, la manière dont a été conduite l'initiative américaine. La position finale de la Chine et de la Russie, autres membres permanents du Conseil de sécurité, reste incertaine.

Avec AFP