Lors du grand salon high-tech de Las Vegas, le constructeur automobile japonais a annoncé qu'il mettait à disposition de tout le monde 5 000 brevets concernant sa voiture à hydrogène Mirai présentée en novembre dernier. De quoi accélérer le développement de la technologie chez ses concurrents.
Toyota veut accélérer le développement de la voiture à hydrogène. Le constructeur japonais a annoncé lors du CES de Las Vegas rendra disponible à tout le monde 5 000 brevets concernant sa Mirai. Cette voiture à hydrogène était présentée en novembre 2014 au salon de l'automobile de Los Angeles. C'est la première du genre à être proposée au grand public ; elle autorise une autonomie de 500 kilomètres et un plein fait en moins de 5 minutes.
Les autres constructeurs auront jusqu'en 2020 pour piocher dans ce catalogue pour concevoir ou améliorer leur propre technologie. Une telle initiative permet notamment de baisser les coûts de développement de la technologie à hydrogène. Cela permettrait également à Toyota de s'imposer comme le leader sur le secteur.
La France à la traîne
Les moteurs à hydrogène ont le principal intérêt de ne rejeter que de l'eau et pas du tout de CO2. Toyota n'est bien entendu pas le seul à s'intéresser à cette technologie. Hyundai, Honda et BMW y travaillent également. Reste à résoudre la problématique des stations de distribution de l'hydrogène encore très rares dans le monde. Le spécialiste Air Liquide en a ouvert déjà 60 dans le monde. En Allemagne, l'ouverture de 400 stations est prévue d'ici 2023.
Quant à la France, le retard est flagrant dans cette technologie. Les constructeurs nationaux ayant fait des choix différents. Renault est en effet largement engagé sur le chemin de la voiture électrique, tandis que le groupe PSA penche plutôt pour le moteur diesel hybride.
Toyota ouvre les brevets de sa voiture à hydrogène - Photo à titre d'illustration