Sortie du FPI et ses alliés de la CEI : Le gouvernement prend acte d'une décision «incompréhensible»

  • 16/09/2014
  • Source : Ministères
Le Gouvernement ivoirien a réagi ce lundi 15 septembre à la sortie du Front populaire ivoirien(FPI) et ses alliés de l’Alliance des forces démocratiques(AFD) de la Commission Electorale Indépendante(CEI).

Par la voix de son porte-parole Koné Bruno, le gouvernement a dit prendre acte de cette décision même s’il restait attaché à ce que tous les acteurs contribuent au processus d’organisation des élections à venir.

En se retirant de la CEI après y avoir désigné des membres qui ont prêté devant le Conseil constitutionnel et pris part au processus de désignation du président de l’institution, ces partis a estimé le ministre des TIC font de la surenchère politicienne, voulant présenter l’image d’une classe politique ivoirienne divisée.

« On ne peut pas comprendre que ces partis-là aient des représentants, qu’ils soient venus devant le conseil constitutionnel et aillent à une réunion où après une dizaine d’heure de discussions pour obtenir un consensus qui n’a pas pu être obtenu, que les membres dans leur majorité décide d’aller au vote et qu’ensuite certaines personnes se rebiffent. C’est difficile à comprendre », s’est désolé Bruno Koné.
 
Pour le ministre Koné Bruno qui était face aux medias au sortir du conseil des ministres délocalisé de Daoukro, ce retrait ne repose pas sur des arguments solides étant donné que la « soi-disant responsabilité» de M. Youssouf Bakayoko dans la crise évoquée par ces partis n’est pas avérée.
 
« Des personnes veulent travestir notre histoire récente », a fustigé Bruno Koné expliquant que la CEI n’avait à l’époque fait que dire le résultat du vote des Ivoiriens tel que reconnu par tous les observateurs.
 
« La crise de 2010 est derrière nous et le Gouvernement est au travail pour faire les élections en 2015 », a souligné le ministre de la Poste et des TIC indiquant toutefois que la porte reste ouverte à ces partis au cas où ceux-ci voudraient reprendre leur place.
 
« S’ils veulent revenir un jour, ils seront les bienvenus. S’ils ne veulent pas revenir, la vie continuera sans eux mais notre souhait est que tous acteurs soient contributeurs de ses élections », a conclu le ministre de la Poste des des TIC.