Situation sécuritaire- Yamoussoukro: Des échanges de coups de feu à un corridor

  • 14/11/2013
  • Source : Soir Info
La situation sécuritaire reste toujours préoccupante en dépit des efforts menés ici et là par les autorités compétentes.

Après les récentes attaques armées dont ont fait l’objet des éléments des forces de l’ordre de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, ces derniers étaient, le mardi 12 novembre 2013, aux prises avec des individus armés.
Cela s’est passé au corridor nord de la ville où il s’est produit des échanges de coups de feu. On ne déplore aucun cas de blessé dans le rang des hommes en uniforme qui ont même réussi à mettre la main sur un des 4 assaillants qui opéraient à bord d’un mini car de type Massa. Il s’agit de K. Martin, 30 ans.
 
A en croire des sources proches du dossier, tout commence aux alentours de 17h par l’attaque du domicile et de l’église du pasteur K. Sogom, le responsable de l’église «Trois systèmes N’Kofa-N’Gouan» à Morofé. Cette attaque échouée, les malfrats ainsi mis en déroute par la résistance inattendue de leurs victimes seront aperçus dans leur débandade par les villageois qui entendent plusieurs détonations d’armes à feu.
Un peu plus tard, aux alentours de 20h, le gang à K. Martin dont les 4 membres se sont retrouvés, entre-temps, décident de rentrer à Bouaké d’où ils seraient venus. Le minicar qu’ils empruntent est intercepté au corridor nord par les forces de l’ordre qui avaient certainement une idée vague des bandits. Suite à un contrôle de routine opéré sur le véhicule, un homme en armes est interpellé. Il s’agit de Martin.
 
Aussitôt les 3 autres forcent le passage et prennent rapidement la clé des champs. Non sans se protéger par des coups de feu. La riposte des forces de l’ordre ne se fera pas attendre. Un des malfrats serait même atteint par balle. Mais il réussit à se fondre dans la nature, aidé en cela par la présence des personnes civiles, commerçants et autres à ce corridor. Les opérations de ratissage menées par les forces de l’ordre dans la broussaille environnante ne donneront rien. Toutes les oreilles sont donc tendues du côté du captif qui pourrait livrer d’utiles informations pouvant permettre la capture des autres assaillants.
 
Notons que ces échanges de coups de feu entre les éléments des forces de l’ordre et bande armée interviennent à moins de trois semaines de la visite d’Etat du président Ouattara dans les deux régions du Bélier et du Gbêkè mais aussi et surtout au moment où se trouvent lancées les opérations de sécurisation du territoire national dénommées «Téré». En ce qui concerne justement cette opération, elle reste encore timidement perceptible au pied de la Basilique Notre Dame de la paix.
 
Camille SIABA
 
(A Yamoussoukro)