Sierra Leone: plus de 600 personnes toujours portées disparues

  • 21/08/2017
  • Source : AFP
Plus de 400 personnes sont mortes et 600 autres toujours portées disparues à la suite des inondations qui ont frappé lundi la Sierra Leone.

La Croix-Rouge qui a publié ces chiffres lance également un appel aux dons en faveur du pays aujourd’hui “dépassé” par l’ampleur de la catastrophe.

Le Royaume-Uni a annoncé une aide de 5 millions de livres (5,5 millions d’euros) pour financer diverses agences de l’ONU et ONG qui s’activent sur le terrain afin de fournir en particulier un toit et des enfants aux nombreux enfants privés de logement par la catastrophe, ainsi que de l’eau, de la nourriture et des médicaments pour des milliers de survivants.

La Chine a déjà promis un million de dollars (850.000 euros), le Togo 500.000 dollars (425.000 euros), la Commission européenne, 300.000 euros et qu’Israël et des pays d’Afrique de l’Ouest ont fourni des fonds et des biens de première nécessité à Freetown.

Ce sont des milliers de tonnes de débris qui sont tombés de la colline. Le mauvais temps et la pluie ont aussi rendu l'accès et les mouvements difficile pour les machines dans la zone touchée.

Le bilan “pourrait encore grimper”, a prévenu à ses côtés le porte-parole du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (BCAH) de l’ONU Jens Laerke, ainsi que plusieurs experts.

“Au début, nous retrouvions beaucoup de corps, mais ces deux ou trois jours la moyenne est d’environ une dizaine.C’est un danger sanitaire potentiel. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre les recherches et essayer de retrouver le plus de corps possible.” Explique le Colonel Abu Bakarr Sidique Bah, forces armées de la Sierra Leone.

Jeudi, plus de 300 victimes dont les corps n’ont pas pu être identifiés ont été enterrées à Waterloo, une localité proche de Freetown.

Les habitants de la ville ont été surpris dans leur sommeil dans la nuit de dimanche à lundi quand, après trois jours de pluies torrentielles, des torrents de boue ont envahi les rues et que des pans de collines se sont effondrés sur les habitations.

En prévision d’un nombre encore plus important des victimes, les autorités ont creusé 400 tombes, non loin de celles où ont été enterrées les victimes de l‘épidémie du virus Ebola, qui a fait 4.000 morts en 2014 et 2015.