A l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu ce 8 juillet en présence du président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, le Gouvernement ivoirien a décidé de ratifier trois conventions internationales sur les armes.
"Ces conventions pourront désormais ainsi être mise en œuvre effectivement par notre pays," a déclaré le Porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Poste et des TIC lors de son point-presse hebdomadaire.
La première convention, adoptée le 12 avril 1972 à Londres, Moscou et Washington, le 12 avril 1972 interdit l’usage, la fabrication et le stockage des armes bactériologiques ou biologiques.
La deuxième, adoptée le 10 octobre à Genève, proscrit ou limite l’utilisation de certaines armes aux effets démesurés ou excessivement traumatisants.
Enfin, la troisième convention, signée le 22 octobre 2008 à Vienne, en Autriche, est un protocole d’accord entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’État ivoirien sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Selon lui, "les autorités ivoiriennes ont ratifié ces conventions pour contribuer à la sécurité dans le monde et renforcer les fondations de la paix en Côte d’Ivoire"
"A travers ces conventions, l’État se donne les moyens de veiller à ce que ces armes à la dangerosité reconnue ne se retrouvent dans les mains de personnes malveillantes ou de groupes terroristes" a précisé M. Koné.
Le président Ouattara bien loin de ces trois textes internationaux sur les armes a ratifié par ailleurs "la charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l’administration" adopté le 31 janvier 2011 à Addis-Abeba.
Ces ratifications interviennent au moment où la Côte d'Ivoire a été menacée d'attaques terroristes par le groupe Ansar dine qui sévit au nord Mali.
APR/LBB
Photo:Onuci / Des armes marquées lors d'une opération de désarmement en Côte d'Ivoire