Santé d’Ali Bongo Ondimba : la présidence gabonaise sort du silence

  • 12/11/2018
  • Source : Jeune Afrique
La présidence gabonaise s’est finalement résolue à communiquer officiellement, dimanche 11 novembre, sur l’état de santé du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé en Arabie saoudite. Elle a implicitement confirmé la probabilité d’un AVC, tout en assurant qu’ABO « est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».

Suite à l’hospitalisation du président Ali Bongo Ondimba, le 24 octobre, à Ryad, les autorités gabonaises ont communiqué publiquement sur son état de santé, dimanche 11 novembre.

« Les informations que nous avons reçues sont extrêmement rassurantes », a déclaré Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, le porte-parole de la présidence.

L’état de santé du président Bongo «s’est très sensiblement amélioré», a-t-il précisé. Et de poursuivre : « Il est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques, c’est la conclusion du dernier bulletin médical ».

Saignement

Ike Ngouini révèle au passage qu’ABO avait été pris « de malaise et vertiges persistants » avant son transfert à l’hôpital King Faysal de Riyad. Il fait également mention d’un « saignement » ayant justifié « une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé ».

La veille, une source proche de la présidence gabonaise révélait quant à elle à Jeune Afrique que le président gabonais avait été victime d’un mini-AVC aggravé par de l’hypertension, mais qu’il allait mieux.

Pas de vacance à la présidence de la République

Ike Ngouoni Aïla Oyouomi a par ailleurs déclaré qu’Ali Bongo Ondimba continuait à exercer ses fonctions au sommet de l’État. « Les institutions de notre République fonctionnent donc aujourd’hui parfaitement, dans le strict respect de la Constitution », a-t-il conclu.

Selon l’article 13 de la Constitution gabonaise, « en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire », constaté par la Cour constitutionnelle, c’est au président du Sénat qu’il revient d’assurer provisoirement ces fonctions.