Sangaré Abou Drahamane : « Se battre pour la libération de Gbagbo, c’est se battre pour la Côte d’ivoire »

  • 22/02/2014
  • Source : Notre Voie
En termes de discours d’orientation, c’est l’exposé liminaire de l’ex-ministre d’Etat, professeur Sangaré Abou Drahamane, 1er vice-président du Fpi, appelé affectueusement « le gardien du temple », qui a servi de boussole aux participants à la 8ème convention extraordinaire du Front populaire ivoirien.

« La Côte d’ivoire va mal. Le vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 est loin de son pays. Il a été éloigné par ceux qui ont fait la guerre à la Côte d’Ivoire pour permettre à leur protéger de gouverner », a assené d’entrée M. Sangaré. Avant d’ajouter que la déportation du président Gbagbo, contrairement à ce que croyaient ses détracteurs, ne l’a pas desservie. En ce sens qu’il a gagné en popularité et en audience à travers le monde. 
 
 
En faisant l’historique du combat de Laurent Gbagbo et du Fpi pour la liberté, la démocratie et la souveraineté, jusqu’à ce qu’il arrive au pouvoir en 2000, Sangaré Abou Drahamane en est arrivé à faire le constat que « le président Gbagbo a semé l’espoir et il a récolté la tempête ». Mais le gardien du temple rassure aussitôt : « il va triompher de la tempête pour semer à nouveau l’espoir ».
 
 
Pour le 1er président du Fpi, M. Gbagbo est le symbole de l’engagement au service de la liberté, de la démocratie et de la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Et pour conduire son combat, ses amis et lui ont créé le Fpi qu’il a implanté à travers toute la Côte d’Ivoire pour qu’il soit justement une formation politique forte.
 
 
En ce qui concerne la solidarité, M. Sangaré a indiqué que « sous le président Gbagbo, la présidence de la République était devenue un grand centre de solidarité ». Et ce n’est pas Alassane Dramane Ouattara qui dira le contraire, lui dont le grand-frère Gaoussou Ouattara avait bénéficié de cette solidarité en ce temps.
 
 
A entendre le professeur Sangaré, Laurent Gbagbo résume en lui seul, le thème de cette 8ème convention du Fpi intitulé « Un Fpi engagé, fort pour une Côte d’Ivoire solidaire, libre, démocratique et souveraine ».
 
 
C’est pourquoi Sangaré estime que « Se battre pour la libération du président Gbagbo, c’est se battre pour une Côte d’Ivoire solidaire, libre, démocratique et souveraine ». Selon lui, le président Gbagbo a besoin des militants du Fpi et des Ivoiriens. Tout comme les militants du Fpi et les Ivoiriens ont aussi besoin de lui. 
 
 
B.S