Pillé pendant la crise post-électorale: l'hôpital de la Police réhabilité et équipé

  • 13/09/2013
  • Source : L'Inter

Les effets collatéraux de la crise post-électorale n'ont pas épargné l'hôpital de la police nationale sis au Plateau. Les pillages enregistrés ont mis ce bel outil de santé hors service depuis deux ans. C'est pour le rendre, à nouveau, opérationnel et susciter l'espoir chez les nombreux policiers que le directeur général du Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn), Kouadio-Bhégnin, a mis sa réhabilitation et son équipement au centre de ses préoccupations. Mardi 10 septembre 2013, il a fait un important don de matériel de dernière génération au service d'Odontologie.

''Cet hôpital demeure notre préoccupation quotidienne. C'est parce que l’État n'arrive pas à soigner convenablement les policiers que nous nous sommes mutualisés. Après le laboratoire qui a reçu du matériel para-clinique, nous nous sommes engagés à équiper cet hôpital au fur et à mesure de nos moyens'', s'est convaincu le DG Kouadio-Bhégnin qui a regretté que depuis le pillage de cet hôpital, il y a deux ans, le personnel est dans l'oisiveté et les policiers ainsi que leurs familles livrés à eux-mêmes. Les médecins-commissaires Barthélémy Nobou et Innocent Adou ainsi que Dr Kouassi Kouassi, respectivement directeur de l'hôpital, directeur du service de santé et sous-directeur de l'équipement et de la maintenance ont apprécié ce geste d'une grande portée sociale.

Tous ont promis de faire bon usage de ce matériel composé d'un ''Unit'' dentaire (siège des malades avec mini-caméra, une tablette de travail, d'un crachoir, d'un scialytique, des accessoires), d'une radiographie rétro-alvéolaire murale, d'un détartreur, d'un amalgamateur. Par ailleurs, les responsables de cet hôpital ont plaidé pour un ticket modérateur en vue de faire face à certaines charges ; notamment, la maintenance des appareils et les consommables. Mais, le directeur général a rejeté cette requête estimant que le Fppn se donnera les moyens pour soigner gratuitement les policiers.

G. DE GNAMIEN