Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Abou Drahamane Sangaré) estime que le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, ‘’frappé par l’arrêt de la Cour suprême de 2000’’ n’est pas ‘’concerné’’ par l’élection présidentielle d’octobre 2015, indique un communiqué, transmis, mercredi, à APA.
Le FPI rappelle à 'Alassane Ouattara que, quoique n'étant pas concerné par l'élection présidentielle, parce que frappé par l'arrêt de la Cour suprême, il doit veiller, en tant que chef de l'Etat, à ce que les conditions d'élections justes, démocratiques, transparentes et consensuelles soient réunies'', souligne le communiqué signé du Porte-parole par intérim, Boubacar Koné.
En octobre 2000, un arrêt rendu par Tia Koné, alors, Président de la Cour suprême, avait invalidé la candidature d'Alassane Ouattara, pour "nationalité douteuse'', à l'élection présidentielle de la même année, en compagnie de celle de Henri Konan Bédié et de plusieurs autres candidats.
Se félicitant du "franc succès'' du mot d'ordre de "boycott'' du recensement électoral qui a "amené le gouvernement à prendre un décret en vue d'un prolongement de douze jours '', le FPI fait remarquer que "même un prolongement de trois mois produirait les mêmes effets en termes de révision biaisée ou de façade'' de la liste électorale.
En conséquence, cette fraction du FPI appelle "à poursuivre le boycott de toutes les activités initiées et entreprises par l'actuelle CEI'' et exige "la mise en place d'une Commission électorale indépendante consensuelle, équitable et impartiale'', ainsi que é'l'établissement d'une nouvelle liste électorale consensuelle'', indique le texte.
HS/ls
Aboudramane Sangaré, un des deux présidents du FPI