Opération 1 million de signatures contre la vie chère : Samba David a lancé la pétition

  • 28/10/2013
  • Source : Notre Voie
Le président de la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire a lancé samedi dernier à Cocody dans un restaurant, la pétition d’un million de signatures contre la vie chère.

 Prévue au village de Blockhaus, précisément au foyer polyvalent, cette cérémonie a été selon samba David, refusée par le chef de ce village. Les espaces publics refusés à cette Coalition, Samba David a pu trouver un restaurant, toujours à Cocody.
Menacée, la tenancière de ce restaurant a également fermé ses portes à cette structure. Finalement, c’est une autre restauratrice de cette commune qui a ouvert ses portes à la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire. La cérémonie a pu se tenir sans problème. Cette fois-ci, sans l’intervention des forces de l’ordre. Comme cela a été pour la première fois.

Les premières signatures ont été faites par des ONG, des organisations syndicales et des droits de l’Homme. Notamment la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), la Ligue estudiantine et scolaire (Lijes), le Mouvement des jeunes pour l’éveil national (Mojen), l’observatoire de la démocratie et des libertés publiques en Afrique (Odlpa), l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci), Peuple d’Afrique pour l’excellence et la liberté (Panel), Prunelle de la paix… L’Onuci était représentée à cette cérémonie par sa division des droits de l’Homme.

Selon Samba David, l’objectif, c’est d’atteindre en moins d’une semaine, le million de signatures. Avant ce lancement, nous étions à 32000 signatures. Après avoir atteint, les 1 millions de signatures, nous exigerons du gouvernement la réduction du coût de la vie. Si le gouvernement reste sourd aux problèmes posés, nous opterons pour des marches, des grèves de la faim, des sit-in. « Jamais, nous ne prendrons des armes comme d’autres Ivoiriens l’ont fait hier. Nous ne sommes pas venus ici pour faire le procès d’un parti politique.

Nous sommes venus ici pour dire que nous avons peur de la misère du silence des Ivoiriens. Ce n’est pas un silence coupable, mais un silence qui en dit long. Les sévices corporels, les brimades que les Ivoiriens bravent, ce sont des petits dangers. Le grand danger qui guette la Côte d’Ivoire, c’est la misère sociale qui peut entraîner des soulèvements», a indiqué samedi dernier Samba David.
 
Charles Bédé