Mme Djè Amenan Delphine ( Fondatrice de l’Agence de nettoyage et d’entretien des hôpitaux de Côte d’Ivoire ( Aneh-Ci Lmo) ) sort de sa réserve et dit tout

  • 31/01/2014
  • Source : Soir Info
Ex-fille de salle et ex-membre des organes dirigeants de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire ( Ugtci) Mme Djè Amenan Delphine, fondatrice de l’Agence de nettoyage et d’entretien des hôpitaux de Côte d’Ivoire (Aneh-Ci Lmo), explique dans cette interview, le contexte de création de cette entreprise. Et elle met surtout en garde, tous ceux qui sont derrière les tentatives de débrayage d’une partie de son personnel, dans les premières semaines du mois de janvier 2014.

Peu de personnes savent qui vous êtes. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Mme Djè Amenan Delphine : J’aime me présenter comme fille de salle, parce que c’est la qualification et l’emploi que j’ai connus pendant la plus grande partie de ma vie. J’ai tellement aimé ce métier, que j’ai pensé, à un moment, à organiser mes collègues à travers le Syndicat national des agents des services hospitaliers de Côte d’Ivoire ( Synashoci) qui était affilié à l’Ugtci et à l’Internationale des services publics (Isp). 

Pourquoi avoir adhéré à ces deux structures ? 
C’était pour avoir la formation nécessaire. Parce que très tôt, j’ai compris qu’un syndicaliste bien formé, pouvait tout obtenir par la voie de la négociation. C’est ainsi qu’au cours de ma petite vie de fille de salle des hôpitaux, et de syndicaliste, j’ai eu l’honneur de faire partie de l’équipe du Ministre Maurice Kacou Guikahué, chaque fois qu’il parcourait les centres de santé avec les syndicats de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes. 

Comment comprendre qu’il vous associait particulièrement à ses activités ? 
Pour que je sensibilise mes camarades aux questions d’hygiène. J’ai même été décorée. A travers l’Isp, j’ai participé à des séminaires à Dakar ( Sénégal), à Nairobi( Kenya), à Yokohama au Japon, pour apprendre à tenir le discours face à des personnes.

Pour me former à la négociation et surtout, à veiller à ce que mes syndiqués soient des acteurs de développement et non de désordre. Au sein de l’Ugtci, les différentes formations m’ont permis d’être secrétaire nationale chargée du secteur informel. Ce sont peut-être ces valeurs, qui m’ont permis, aujourd’hui, d’être la fondatrice de l’Aneh-Ci Lmo. 

Justement, votre entreprise a été ces derniers temps, sous le feu de l’actualité. Son processus de création a été notamment évoqué. Pouvez-vous nous rappeler le contexte de création de l’Aneh-Ci Lmo ? 
Nous étions à une période difficile où les plans d’ajustement imposaient à notre pays, une restructuration de la masse salariale. Notamment, pour ceux des personnels qui étaient payés sur le budget de l’État. Cela a emmené le gouvernement à prendre des mesures douloureuses, notamment la déflation. 

Et c’était en quelle année ?
C’était en 1998. En effet, le 28 février 1998, plusieurs de mes camarades et moi, avons été déflatés de la Fonction publique et l’Etat nous a payé nos droits. Cette mesure ayant toutefois créé un dysfonctionnement dans certains services, nous avons été rappelés pour des contrats de 2 mois. Dans cette intervalle, et au cours d’un Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de trouver des mesures d’accompagnement. C’est ainsi qu’on a commencé à nous entretenir du côté de l’Agepe ( Agence d’études et de promotion de l’emploi). 

Pourquoi vous avoir orienté vers l’Agepe ?
C’était pour voir dans quelle mesure certains déflatés pouvaient se mettre ensemble, pour créer des entreprises, afin de se prendre en charge. Personne n’y croyait. J’étais moi-même sceptique au départ. Mais j’ai été approchée par plusieurs personnes qui m’ont dit, « pour votre bien, faites-le madame ». Mais vous savez, lorsque des gens viennent de percevoir leurs droits, ce n’est pas évident qu’ils mettent cet argent de côté pour créer des entreprises. J’avais reçu un million cinquante mille cent huit (1 050 108) F Cfa. 

Vous avez donc suivi le conseil ?
Oui. J’ai créé ma petite entreprise et avec la modeste formation que j’ai eue, j’ai pu monter un dossier et postuler au recrutement d’entreprises en charge de fournir le personnel de santé. A travers un comité interministériel, il y a eu une sélection d’entreprises. Certaines étaient spécialisées. Nous étions deux entreprises qui avaient été formées par des employés journaliers.

Après cette sélection, nous avons signé le 16 décembre 1998, une convention-cadre avec l’État qui nous concédait la gestion d’un certain nombre d’agents que nous devions nous-même employer dans le cadre de contrats de travail. Voici comment est née ma petite entreprise. Mais avant cela, on nous a remis des listes des personnes à embaucher pour vérification. Parce que l’effectif n’était pas maîtrisé. 

Et qu’en a-t-il été par la suite ?
J’ai sillonné toute la Côte d’Ivoire pour m’assurer de la fiabilité des effectifs. A l’issue des contrôles, tous les fictifs ont fait l’objet d’une radiation et nous avons pris d’autres agents qui étaient restés sur le carreau pour combler les effectifs. Cette entreprise a commencé à fonctionner difficilement mais nous avons tenu bon. Au fur et à mesure, nous avons gagné en assurance. Nous avons permis aujourd’hui que ce personnel soit maintenu et que sa dignité soit restaurée à travers la prise de mesures sociales en sa faveur.

Mais cela n’a pas empêché vos employés de débrayer avant la fin de l’année dernière…
Vous savez, je me suis gardée depuis des années, de faire des déclarations tapageuses lorsqu’on me marche sur les pieds. C’est peut-être une attitude de femme. Mais, si cette fois, j’ai décidé de sortir de ma réserve, c’est parce que j’estime que trop c’est trop ! Alors que rien ne justifie ce qui s’est passé, je suis surprise de lire des choses ahurissantes sur nous dans la presse. Je fais d’ailleurs observer que ces agissements sont récurrents depuis un bon moment.

Nos employés, chaque fois qu’arrive la période de reconduction de nos contrats, cherchent à attirer l’attention des gens sur eux. Et, ces phénomènes sont tellement similaires, que je me pose des questions. Pour mémoire, en 2002, des personnes prétendant avoir de l’influence sur l’administration, ont créé une entreprise avec certains de mes employés, supposément présentés comme membres d’un syndicat de mon entreprise.

Ils faisaient toujours des mouvements de protestation, jusqu’à ce que nous découvrions qu’ils sillonnaient les centres de santé, afin que mon contrat soit attribué à ladite entreprise. Ainsi, ils ont créé une entreprise dans mon entreprise ! Et tout ce qui était dit, était pour me salir. 

En découvrant cela, quelle a été votre attitude ? 
Dès que nous avons découvert la supercherie, nous avons usé des voies de droit et nous avons eu gain de cause. Nous n’avons pas ébruité ces différentes affaires. Cette fois encore, alors que nous terminions l’année et que, la veille même, les primes des agents sont payées, on reçoit une lettre de menace pour nous mettre en garde sur ce qui pourrait arriver au cas où mes employés n’étaient pas payés.

J’étais étonnée, parce que tous mes employés sont payés par virement bancaire. Et c’est vérifiable. Nous ne savions pas que c’était une très bonne organisation du timing pour faire croire aux autorités que nous sommes incapables d’assumer nos responsabilités.

Plusieurs articles suscités dans certains organes de presse, présentant des propos mensongers, étaient servis quasiment toutes les semaines. Lorsque quelqu’un vient à vos bureaux et vous dit que ça fait 12 mois qu’il n’est pas payé, humainement ça choque ! Mais les responsabilités que vous avez en tant que professionnel de médias, demandent que vous fassiez des vérifications avant d’abonder dans un sens ou l’autre. 

Contestez-vous donc ces écrits ? 
Rien de tout cela n’était vrai… malgré les lourds passifs que traînent certains centres ! Tous les journalistes qui ont produit les articles disant le contraire, auraient pu le vérifier facilement. Tenez, certains centres ont jusqu’à 7 mois de retard et d’autres des passifs de plusieurs années.

Malgré cela, nous ne devons aucun mois de salaire aux employés, parce que nous croyons au partenariat public-privé et que nous mettons un point d’honneur à respecter nos engagements, surtout envers des pères et mères de famille. Mais si nous payons nos employés et que derrière, ça ne suit pas, évidemment, la chaîne va finir par se rompre. Parce que nous empruntons pour couvrir les retards de l’administration dans le paiement de nos factures. Nous sommes arrivés à une situation où le mensonge commençait à trop prendre le dessus. 

C’est pour cela que vous brisez la glace ?
Bien sur, c’est pour cela que j’ai décidé de rompre le silence. Je considérais certains de mes employés comme mes enfants. Donc, j’étais toujours prête à passer l’éponge. Mais lorsqu’un enfant exagère dans son mauvais comportement, il faut le ramener à l’ordre. C’est ce qui justifie que nos services ont décidé de communiquer, de dire la vérité concernant tout ce qui se trame et d’engager des procédures judiciaires si nécessaire.

Je trouve déplorable que de telles bassesses me soient faites, là où l’on aurait du être fier qu’une personne qui était fille de salle, ait réussi à monter une entreprise qui tient la route.

Une fille de salle qui est partie d’un petit contrat au ministère de la Santé pour être aujourd’hui au ministère de la Construction, au ministère de la Justice avec le Centre national de documentation juridique ( Cndj), au Ministère de l’Enseignement Supérieur avec l’Université de Bouaké et le Crou de Bouaké, au ministère du Plan avec l’Office national de la population ( Onp), dans le privé avec le Fonds de régulation café-cacao ( Frc), Beneficial life, etc. 
 
Mais alors que votre entreprise intervient dans tant de lieux différents, pourquoi c’est au ministère de la Santé, notamment au Chu de Treichville, que l’on note les agitations ? 
Je me pose aussi la question. En tout état de cause, nous avons plusieurs indices qui guident nos recherches et vérifications après lesquelles, nous pourrons nous exprimer sur la question. Mais, comme je l’ai dit, je laisserais le soin au Directeur général de l’Aneh-Ci Lmo, qui a tous les pouvoirs à cet effet, de donner tous les détails en temps opportun.

Quel est le point de la situation sur le terrain aujourd’hui ?
Nous étions surpris, lorsque nous avons lu certaines choses dans la presse. Nous avons envoyé des équipes faire des vérifications sur le terrain. Dans tous les centres cités dans les articles, tout notre personnel était en place. Certains étaient même surpris d’apprendre qu’il y avait une grève. Aux CHU de Yopougon et Cocody, les gens étaient au travail. Cette grève, finalement, c’était seulement dans les journaux qu’elle a été observée et non dans les hôpitaux.

A la faveur de cette campagne mensongère, le responsable d’une organisation syndicale a fait l’objet d’une suspension provisoire, donc une mesure administrative. En fait, la direction lui a demandé de produire un démenti ou d’apporter les preuves de ce que nous leur devons 12 mois de salaires impayés. Jusque-là, nous attendons les preuves.

Maintenant, la grève qui était multiforme, devient une grève pour réhabiliter une personne qui est dans le faux. Je vous disais que je considérais beaucoup de ces employés comme mes enfants. Et, ne comprenant pas, plusieurs m’ont approché. Et, ils me relatent ce qu’on leur raconte. Mon ambition est que ce personnel ne se retrouve pas à la rue. 

Mais comment expliquez-vous tout cela ? 
J’apprends que pour les pousser à la grève, on leur fait miroiter l’entrée à la Fonction publique. Mais est-ce qu’on a besoin de créer des troubles à l’ordre public pour devenir fonctionnaire ? Ne suffit-il pas de passer des concours ? Le motif de la grève, dont les journaux ont parlé et qui n’a jamais eu lieu en réalité, n’est pas juste. Nous pensons que dans la période délicate que nous traversons, où le gouvernement fait des efforts pour apaiser le front social, chaque Ivoirien doit se dire qu’il doit faire un effort sur lui-même.

C’est pour cela que nous n’avons pas ménagé les efforts, pour continuer de payer les salaires de nos agents, bien que nous ayons des passifs importants. C’est notre contribution à la réussite du processus de réconciliation nationale.

Ce qui est plus grave, c’est que des indices nous montrent que ces agents qui font du bruit, plutôt que de s’occuper de l’entretien de l’hôpital, sont plus dans les officines de cabinets, de ministères où on leur dit, « agissez ainsi pour que l’entreprise perde de la crédibilité ». Lorsque mon Directeur général demande un rendez-vous, c’est la croix et la bannière pour l’avoir. Et pourtant, ces agents, eux, sont reçus régulièrement.

Nous n’allons plus nous taire et rester inactif. Ainsi, des huissiers ont été commis pour réunir les preuves de la manipulation et de la cabale. D’ici une dizaine de jours, le Directeur général pourra se prononcer sur ces différents éléments. 
 
L’un des reproches qui vous a été fait, c’est d’avoir changé à un moment, le statut de la structure qui était, selon certains employés, un groupement d’intérêt économique. Qu’en est-il exactement ?
Le greffe du tribunal est là. Qu’on aille voir si mon entreprise a déjà été un Groupement d’intérêt économique ( Gie). Mon entreprise a toujours été une Société à responsabilité limitée ( Sarl) depuis la signature du contrat avec l’État. Que quiconque apporte la preuve que c’est un Gie qui avait été formé à l’origine.

Vous voyez, tout cela participe de la désinformation. Vous voyez, sous d’autres cieux, on encadre des exemples de ce genre, parti de peu et qui se sont construits au bénéfice de tout le monde. Tout n’est pas parfait, mais on les aide à s’améliorer pour qu’on puisse les citer en exemple. 

Vous sentez-vous désabusée ?
Bien entendu. On parle de projets pour les jeunes, mais si nous, à qui on a tendu la perche, nous n’avons pas connu de succès, comment voulez-vous que d’autres Ivoiriens suivent notre exemple ? C’est facile de diffamer, de salir des personnes. J’invite chacun à la retenue et à dire la vérité une fois pour toute. Beaucoup de ceux qui ont au moins vingt ans d’ancienneté dans ce métier, savent à quel point j’ai travaillé dur pour en arriver là.

De mon premier poste à l’hôpital général de Bouaflé en passant par le Chr de Yamoussoukro et enfin à la maternité libanaise de Treichville, personne ne m’a jamais fait de reproche sur mon travail. Un bon syndicaliste est un bon travailleur. Parce que c’est sur la base de son travail qu’on doit être évalué en premier lieu. Et puis, si notre entreprise était si mauvaise, pourquoi ces employés ne la quittent pas ? Quand on ne sent pas bien quelque part, on va ailleurs. Beaucoup de jeunes plus qualifiés, attendent qu’on leur tende la perche pour travailler. C’est une entreprise qui obtient ses marchés à la sueur de son travail et qui soumissionne régulièrement. 

N’est-ce pas que vous craignez une concurrence quelque part ? 
Nous n’avons pas peur d’affronter la concurrence. Nous sommes préparés à cela. Nous avons appris à nous battre. On voulait nuire à notre réputation. De vieilles images d’ordures sanitaires déversées par les employés d’une entreprise de ramassage d’ordures ont été présentées aux autorités comme étant celles de nos employés en grève. Vous voyez jusqu’où va la manipulation ?

Pendant qu’il n’y avait pas de grève, des personnes tapies dans l’ombre, ont appelé la Télévision pour qu’elle vienne filmer. Relisez l’ensemble des articles. Tantôt on met la photo de la Pisam, tantôt celle du Chu de Cocody. Mais, les différents responsables de ces établissements sont là. Demandez-leur s’il y a eu des mouvements dans leurs centres ?

Ils sont encore venus déposer un préavis de grève avant-hier. En l’espace de 30 jours, on revient sur les mêmes choses. Parce que le but inavoué, c’est de mettre sous les projecteurs, une entreprise. Aujourd’hui, nous ne devons aucun centime à aucun employé.

Le Directeur général s’exprimera aussi sur des pratiques de certaines personnes qui empêchent nos paiements, qui nous font garder des passifs sur plusieurs années. Cela aussi est à critiquer. Dorénavant, nous ne nous tairons plus sur les agissements de certains. Parce que ce sont les mêmes qui, après avoir empêché l’entreprise de fonctionner, après avoir empêché l’entreprise de rentrer dans son dû, sont à la manœuvre dans l’obscurité.

Quelles suites à donner à cette affaire, tant en interne qu’en externe ?
Nous entendons déjà, dans un premier temps, rassurer les personnes qui sont usagers des services où nous prestons. Nous demeurons au travail, nous allons redoubler d’ardeur et de compétitivité. Mais, au même moment, nous allons dénoncer et donner l’identité de tous ceux qui ont agi dans cette affaire contre nous.

A quelque niveau que ce soit. Pendant qu’on fait faire ces grèves aux agents, certains cadres se promènent avec des listes sous le manteau, on fait émarger des gens, on recense des employés. On essaie de leur soutirer plusieurs renseignements, alors que l’entreprise est là. Ces attitudes suspectes, qui consistent à passer par d’autres moyens pour avoir des renseignements qu’on peut avoir facilement, interpellent.

Évidemment, toutes les personnes impliquées seront amenées à justifier leurs agissements devant les tribunaux. Nous avons décidé de ne plus nous taire dorénavant. J’ai donné instruction à la Direction générale, pour que la lumière soit faite une fois pour toute et qu’on nous laisse travailler en paix. Si on veut nous éliminer, qu’on le fasse pour des motifs justes.

Qu’on nous élimine dans la compétition réelle, mais pas par des complots concoctés dans des officines. On n’est jamais fier de ce qu’on a. Mais savez-vous que certaines entreprises du même domaine sont venues du Burkina et du Bénin pour s’inspirer de notre modèle ?

Avez-vous un appel à lancer ?
Je suis dans la même dynamique que les autorités aujourd’hui. Nous sortons d’une crise qui a laissé des séquelles entre nous Ivoiriens. Et, lorsqu’on sort de ce genre d’épreuves, on se doit d’être vrai dans ce qu’on fait. Nous avons perdu énormément de temps.

Travaillons à consolider ce que nous avons. En tout état de cause, notre entreprise ne sera pas celle qui, par des faux motifs, va allumer le front social pour mettre à mal l’action gouvernementale. Des efforts sont faits et nous nous inscrivons dans cette logique, tout en comptant également, il faut le dire, sur les efforts du gouvernement pour régulariser ses passifs dans nos livres.

Seulement, nous allons exiger que tous ceux qui ont tenus des propos diffamatoires à l’endroit de l’Aneh-Ci Lmo et qui sont à l’origine de ce que nous avons observé depuis un moment, soient poursuivis. Car comme l’a dit le Président de la République, il faut que cesse l’impunité. Nul n’est au dessus de la Loi. Quand on pose des actes, surtout dans ce genre de secteur, il faut pouvoir les assumer.
 
Réalisée par KIKIE Ahou Nazaire