Menaces djihadistes: la Côte d’Ivoire et le Burkina décident d’échanger les renseignements

  • 01/08/2015
  • Source : APA
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont décidé, vendredi, à Abidjan de privilégier les échanges de « renseignements » en vue de faire face aux menaces djihadistes dont ils sont l’objet depuis quelques semaines.

Arrivé, vendredi à Abidjan, le Président de la transition burkinabè Michel Kafando a eu un entretien en début d'après-midi au palais présidentiel du Plateau avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara au cours duquel plusieurs sujets d'intérêt commun ont été abordés.
 
« Nous avons abordé la question de la sécurité qui ignore les frontières. L'insécurité se vit partout en Afrique de l'Ouest », a déclaré M. Kafando, soulignant que « depuis que Boko Haram (secte islamique) est enrimé à l'Etat islamique qui retire de cette alliance beaucoup de force et de ressources, elle « ne se prive pas de frapper un peu partout ».
 
« Nous sommes convenus qu'il faudrait mettre tous les moyens à notre disposition au niveau des deux pays d'abord et puis après avec les autres pays pour essayer de conjurer cette situation », a-t-il ajouté. Selon lui, le meilleur moyen est de « commencer par les échanges en matière de renseignements ». 
 
« Nous aurons des consultations fréquentes pour avoir une idée beaucoup plus efficace et positive contre ce nouveau fléau », a poursuivi M. Kafando qui s'est par ailleurs prononcé sur ses relations avec son homologue ivoirien. 
 
A ce propos, il a relevé avoir eu plusieurs rencontres avec M. Ouattara. Toutes les trois fois, « nous nous sommes séparés dans la bonne compréhension, dans l'amitié, dans la fraternité », a expliqué Michel Kafando « pour éviter toutes ces mauvaises interprétations que l'on peut entendre de part et d'autre ». 
 
Il a également dit avoir évoqué avec M. Ouattara des projets vitaux pour les deux pays au niveau notamment de la coopération, des infrastructures routières et des échanges commerciaux… « Nous avons eu à examiner et à prendre la décision de tout faire pour mener ces projets à leur terme dans l'intérêt de nos deux peuples », a conclu Michel Kanfando.
 
 
LS/hs