Licencié, il fait un chanter son ex-collaboratrice mariée. Il est démasqué et arrêté par la PLCC

  • 28/07/2018
  • Source : PLCC
La diffamation est une allégation ou une imputation d’un fait non vérifié qui porte atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale. Certaines personnes prennent plaisir à commettre ces actes sans tenir compte des sanctions juridiques que cela peuvent engendrer. Le récit qui vous sera conté est celui de SES.

SES est une jeune femme mariée et mère de deux enfants. Elle est commerciale dans une entreprise de la place, au sein de laquelle elle a une importante responsabilité. L’entreprise a été confrontée à un problème de fraude financière et SES responsable de l’entreprise mène son enquête à l’intérieur de la boite pour épingler l’auteur. Elle réussit heureusement à mettre la main sur le fraudeur qui est licencié par l’entreprise après son acte illégal. La pression a baissée depuis que le problème a été réglé. L’entreprise a repris son quotidien et continué de rayonner.

Quelques mois plus tard, Dame SES a reçu des messages de menaces et de diffamation de plusieurs numéros inconnus. Ces messages disaient qu’elle est une femme infidèle, qui entretient une relation extraconjugale avec l’un de ses employés. Cet individu menace de diffuser cette information à ses proches sur les réseaux sociaux. Étonnée, elle décide d’en parler à son mari. À la suite de cette discussion, elle décide de porter plainte à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), afin de faire la lumière sur cette affaire. 


Les investigations menées par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), qui travaille en étroite collaboration avec la PLCC, ont permis d’avoir l’identité de la personne qui se cache derrière les différents numéros ayant servis à envoyer les messages. Il s’agit de DD, ancien collaborateur de Dame SES congédié à la suite d'un abus de confiance des mois auparavant. Convoqué et interrogé, il reconnaît être le propriétaire des numéros suspects, mais il nie toute fois être le responsable des messages. Il soutient sa thèse en précisant que plusieurs personnes ont accès à son téléphone portable et qu’une personne autre que lui aurait pu le faire sans qu’il le sache.

En conclusion le suspect a été mis à la disposition du Parquet d’Abidjan. Il pourrait être poursuivi pour diffamation et menaces par message.