Les microbes se déchainent à Abidjan : Ils ouvrent le ventre d’un couturier et égorgent un policier

  • 05/09/2017
  • Source : Linfodrome
Les enfants en conflit avec la loi, communément appelés « microbes », ont frappé fort la semaine dernière. Rien ou presque n’a pu les retenir dans leur défiance des forces de l’ordre. D’ailleurs, ils ont sauvagement donné la mort à un fonctionnaire de Police en début de soirée du jeudi 31 août 2017 au quartier « Sable » de la commune de Yopougon.

Image insupportable et révoltante de K. Yao Esaïe, en service dans les Compagnies républicaines de sécurité (Crs) 4, couché dans son sang, avec plusieurs blessures profondes dont l’une partant d’une oreille à l’autre. C’est son arme de service, un pistolet automatique immatriculé en son nom et laissé sur place qui a permis de l’identifier. De sources sécuritaires, tout est parti d’un coup de feu, peu après 17h, de ce policier qui rentrait chez lui en civil, après son service. Parvenu au niveau du quartier cité, il a fait face à des microbes et certains de leurs suppôts toujours tapis dans les nombreux garages environnants.

Le policier qui a été pris en tenaille par cette bande sans foi ni loi a ouvert le feu. Un membre de cette vermine qui tentait de porter un coup de machette aurait été atteint en pleine poitrine. Ces délinquants, ne reculant devant rien, vont alors tenter de maitriser le policier en se scindant en plusieurs groupes. Le pauvre policier sentant l’étau des microbes se resserrer sur lui a tenté de s’échapper. En ce moment, on a pensé qu’il va aller vers ses collègues du District (3) de Police en stationnement (poste d’observation) non loin de là, dans un cargo bleu nuit (Canter). Il les a évités quand ce cargo a quitté les lieux.

Dès lors, les choses étaient cuites pour le fonctionnaire de police qui a tenté de s’engouffrer dans les dédalles en évitant un véhicule. C’est en ce moment-là qu’a profité un premier microbe pour lui a porté un violent coup à la nuque. Il s’est écroulé presqu’inconscient. C’est un acharnement sur le pauvre policier qui meurt mutilé, à la suite de plusieurs coups de machettes, couteaux et autres objets contondants. Les forces de l’ordre arrivées plus tard feront le constat avant d’ouvrir une enquête. Dans tous les cas, cette zone est réputée hostile aux éléments des forces de l’ordre, eu égard à une forte concentration d’enfants désœuvrés. Il y a environ trois mois, un policier a été désarmé et bastonné. Quant à ceux qui se déploient à cet endroit, ils n’ont pas suffisamment de moyens pour venir à bout de cette horde de jeunes délinquants aux nombreux crimes impunis.

Bien avant le deuil porté dans la famille des forces de l’ordre, un autre groupe de « microbes » s’est signalé à Abobo, dans la soirée de mercredi 30 août 2017, aux environs de 19h. Selon nos sources...