Le Fpi appelle ses militants au ''calme'' après le maintien en détention de Gbagbo

  • 31/10/2013
  • Source : APA
Le Front populaire ivoirien (Fpi), a appelé mercredi ses militants et sympathisants au ''calme'' au lendemain de la décision de la Cour pénale internationale (Cpi) de maintenir l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo en détention, estimant que ''l’espoir demeure''.

« La Direction du Front Populaire Ivoirien appelle tous les militants et sympathisants du Parti, en Côte d’Ivoire et à travers le monde, à garder leur calme et toute leur sérénité. L’espoir demeure », indique un communiqué signé du Secrétaire général et porte-parole du Fpi, Laurent Akoun, transmis à APA.
 
Selon lui, la Direction du Front Populaire Ivoirien (FPI) note que « deux juges sur cinq ont joint des opinions dissidentes ou séparées à l’arrêt de la Chambre d’Appel. Ce qui montre que la défense du président Laurent Gbagbo a fait un travail formidable ».
 
« Le Fpi reste donc persuadé que le président Laurent Gbagbo recouvrera très bientôt la liberté, pour apporter une contribution décisive au processus de réconciliation nationale », poursuit M. Akoun.
 
Par ailleurs, « le Fpi exhorte les juges de la Chambre Préliminaire I de la Cpi - qui doivent rendre leur arrêt dans le cadre de la quatrième revue de la détention avant le 11 novembre 2013 - à aider la Côte d’Ivoire à sortir définitivement de la crise en ordonnant la mise en liberté du président Laurent Gbagbo ».
 
La Cour pénale internationale (Cpi) a refusé mardi la liberté provisoire à l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, en estimant au terme de sa septième audience qu’il a ‘’plusieurs comptes secrets en banque’’ et un ‘’réseau dense de partisans’’, capables de favoriser sa fuite en cas de liberté provisoire.
 
L’absence d’éléments nouveaux sur l’incapacité de Laurent Gbagbo à tenir un procès a également milité en faveur de cette décision de la Cour.
 
Toutes les demandes d’appel de Laurent Gbagbo et de ses avocats ont été rejetées par la majorité des juges. Ces demandes avaient été formulées le 11 juillet dernier.
 
M. Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité commis lors de la violente crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011 avec plus 3000 morts, restera encore en détention à la Haye où il se trouve depuis novembre 2011.
 
LS/APA