Le comptable d'une pharmacie tué à son domicile ; sa mère et sa sœur séquestrées

  • 22/02/2019
  • Source : Linfodrome
Située à Port-Bouët, la pharmacie « Saint-Michel » est désormais orpheline de son comptable. Ce dernier, la cinquantaine, répondant au nom de Jean-Luc Okou, a été tué au cours de l’attaque de son domicile, à Angré-Sicogi, dans la commune de Cocody. Nous étions le vendredi 15 février 2019, quand le drame est survenu.

De nos sources qui nous rapportent ces tristes faits révoltants, on apprend que c'est au nombre de trois ( 03), que les malfaiteurs accèdent au domicile du comptable, après en avoir escaladé la clôture. Ils le surprennent. Jean-Luc Okou est ensuite maîtrisé par les gangsters. Sa mère et sa sœur cadette, qui sont en sa compagnie au moment de l’attaque, sont, elles aussi, tenues en respect. Cela fait, la mère et la fille sont séquestrées dans une des pièces de la maison, où elles sont enfermées. Certainement, pour leur éviter d'être des témoins oculaires de la terrible suite des faits.

Et aussitôt après, du fond de la chambre où elles sont enfermées, les pauvres femmes entendent des bruits de violence exercée par les gangsters, sur le comptable qui les suppliait vainement. Le pauvre vit un véritable martyre aux mains de ces méchants criminels, particulièrement violents. Des actes d'agression physique, que les scélérats accompagnent peu après, de fouille de la maison, dans le but évident de voler des biens. Et ça, ils le réussissent bien, en faisant main basse sur un ordinateur-portable, un téléphone-portable appartenant singulièrement au comptable, et la somme de plus d'un demi-million de F Cfa.

Puis, ils prennent la clé des champs. Leur butin n'est pas négligeable. Mais après leur départ, on découvrira que ces odieux individus ont commis pire que voler de simples biens matériels, que l'on peut remplacer. Contrairement à ce qu'ils ont pris d'autre, que l'on ne peut remplacer. Au grand jamais du reste. Parce que cela n'a pas de prix. De fait, beaucoup plus tard, se rendant compte de ce que les bandits sont certainement partis enfin, dame E.O, la sœur de l'employé de pharmacie, défonce la porte de la pièce où elle est enfermée avec leur mère. Puis, les deux s’extraient de leur prison occasionnelle.

Lorsqu'elles foncent vers le salon, ce qu'elles y découvrent, les effondre. Le corps sans vie de l'infortuné Jean-Luc Okou, ligoté et baignant dans une mare de sang. Il a l’œil droit sérieusement endommagé, et il présente également sur la tête, de larges blessures probablement faites à l'arme blanche. Il a finalement le cou enflé. Certainement, il a été frappé là, avec un objet lourd. Ou peut-être qu'on lui a tout simplement brisé le cou.

Qui peut donc rester insensible face à cet acte de barbarie ? En tout cas, pas la sœur et la mère éplorées. Les pauvres femmes, le cœur déchiré, fondent en larmes. Informée plus tard, la police dépêche des agents sur les lieux de l'attaque mortelle, qui procèdent à un constat d'usage. Ces derniers ouvrent ensuite une enquête, pour retrouver les tueurs et appréhender tous les contours de leur ignoble acte. En attendant, ce sont les parents et collègues de Jean-Luc Okou, qui font le deuil de sa terrible disparition.

KIKIE Ahou Nazaire