Le CDPL veut battre campagne contre le référendum

  • 01/05/2016
  • Source : Lebabi.net
Émergence et alternance: Mythe ou réalité face aux projet de société du Congrès du Peuple pour le Développement et la liberté ( CPDL). C'est le thème retenue pour la rentrée politique de ce nouveau poisson du marigot politique ivoirien.

Réunis ce samedi 30  Avril dans un espace hôtelier de Yopougon, le Révérant Téophile Soko Wasa, Président fondateur du CDPL , et les structures dirigeantes du parti ont officiellement présenté la vision et les objectifs de cette nouvelle  formation politique  qui n'était jusque là qu'une ONG de lutte contre la pauvreté.

Pour cette première donc, le Révérend a bénéficier du soutien du Premier  ministre Charles Konan Banny, Parrain de la cérémonie représenté par Dr Dion , enseignant à l’université Félix Houphouêt Boigny et directeur de campagne du candidat lors des dernières joutes électorales. Mais aussi  du soutien remarquée de la Coalition Nationale pour le Changement ( CNC) dont il est lui-même une figure de proue.

Entre allocutions, panels et prestations artistiques, Théophile  Soko Wasa a c'est longuement sur le thème retenu. Pour l'orateur, le projet de l'alternance politique en 2020, lequel devrait voire le PDCI à la tête de l’État après le second mandat du président Alassane Ouattara, est gravement confligène.

A l’opposée, il suggère une alternance où les Ivoiriens sont libre de choisir eux- même président parce que dira-t-il la Côte d'Ivoire n'est pas la propriété privée du couple (PDCI-RDR).Quand à l’émergence à atteindre d'ici à 2020, Rév Téophile Soko a affiché un grand scepticisme quand à son atteinte.

De son analyse, il ressort que touts les voyants permettant l'atteinte de cette objectifs sont aux rouges. Il faudrait donc pour parvenir à, cet idéal que la Côte d'Ivoire se dote de sa propre monnaie, croit savoir notre Révèrent qui soupçonne les trésor public Français de gérer notre monnaie au profit uniquement des intérêts français.

Il propose aussi , toujours dans l'approche économique de l’émergence que les monopoles abusifs des sociétés comme la CIE, la SODECI , ou CI- Telecom soient purement et simplement cassé afin de créer une un environnement des affaires plus flexibles ,apte à la concurrence et donc à la création de la richesse avant d'exiger le contrôle financier de toutes nos sociétés d’État: « Certes le 3eme pont a été réalisé, mais les ivoiriens ne savent s'il est productif ou déficit aire .

Quelles sont les devises qu'il génèrent à l'économie nationale…», autant d’interrogations posées par l'orateur qui déplore que la Chambre des comptes de la Coure Suprême, commise à cet effet , n'ait jamais ,  de mémoire d'éléphant , produit de rapport dans ce sens.  

Analysant l'actualité  socio-politique de la Côte d'Ivoire, le CDPL pense que les conditions ne sont pas réunies pour aller à un referendum, quoiqu' étant d'avis avec les chantres de la 3eme République.

«C'est vrai que la constitution actuelle pose problème. Elle problème parce qu'elle a été voté sous un régime militaire, parce que les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié étaient en exil, parce qu'elle a accouchée les élections calamiteuses de 2000, parce qu'elle vue la rébellion de 2002 qui a scindé le pays en deux, parce qu'elle a vue les élections de 2010 où la CEI nous donné 3000 morts…. Mais attention, les mêmes causes produisent les mêmes effets».

De fait, à en croire le Président fondateur du CDPL,  ce n'est pas de bonne augure d'organiser une telle consultation alors que de nombreux ivoiriens sont en exil quand ils ne sont pas emprisonnés, quand un leader politique qui incarne plus de 40 pour cent de la population et qui plus est un ancien président soit emprisonné loin de son pays, quand la commission électorale indépendante n'inspire guère confiance, quand le système juridique dépend fortement du pouvoir exécutif, quand les ivoiriens font semblant de se parler»… Pour toute ces raisons , le CDPL entend s'opposer par les moyens démocratiques à ce referendum:« Bientôt le CDPL va renter en campagne contre le referendum parce que les conditions ne sont pas réuni pour aller referendum» a-t-il martelé.

Le CDPL qui vise la conquête et l’exercice du pouvoir d'État a dévoilé un pan de son programme gouvernement. Très  réformiste et quelque proche des us et coutumes, il est un palliatif à au problème du foncier, du couple éducation-formation, de la lutte contre le pauvreté et du bien être social et envisage la légalisation du mariage coutumier .

Cette cérémonie a été meublé de plusieurs panels sur dont celui traitant du rôle de la femme dans le développement de la Cote d'Ivoire, animée par Mme Kouamé Philomène, représentant la ministre de la solidarité ,de la solidarité, de la  femme et de l'enfant et Koné Inza, 2eme vice-président du CDPL,  portant sur le jeux dans alliances dans la conquête du pouvoir politique . Le CDPL se réclame un parti centriste qui fait fi des différences de toutes sortes. Il promeut l'égalité du genre et encourage la parité homme-femme en son sein.

Proche de la CNC, il est pour une solution discutée devant les situations qui engagent la vie de la nation. Topka Victor , vive président de la CNC, une délégation de l'ONUCI les têtes couronnées de la commune de Yopougon ainsi que le ministre Ahipko Daniel ont étaient présent à cette cérémonie. Pour dernier cité:«le CDPL est un parti qui cherche le développement et est l'expression même de l'impuissance des autres partis politiques à développer le pays».
 
Franck Hamylton