Lancement à Abidjan d’une pétition internationale pour la libération de Gbagbo et des prisonniers de la crise post-électorale

  • 23/06/2016
  • Source : Lebabi.net
Une pétition internationale pour la libération de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et tous les détenus de la crise post-électorale a été officiellement lancée, mercredi, à Abidjan en présence de plusieurs partis politiques venus soutenir l'initiative.

 Un combat de la liberté, de la fraternité, de la paix et de la réconciliation, telles sont les raisons d'une pétition internationale pour la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo, actuellement incarcéré à la Haye, lancée jeudi à Abidjan. 

Pensée et initiée par l'écrivain Bernard Dadié avec le concours de l'ex-Premier ministre togolais Joseph Koffigoh, elle a pour objectif de recueillir 22 millions de signatures en Côte d’Ivoire et partout dans le monde en vue d’exiger la libération de Laurent Gbagbo.
 
La cérémonie a rassemblé plusieurs centaines de partisans qui ont accepté de poser volontairement leur signature sur la pétition qui a reccueilli, au premier jour de lancement, près de 30.000 signatures.
 
Samuel Harding, porte-parole de Bernard Dadié a dénoncé un acharnement juridique à fondement politique contre l'ex-président ivoirien.
 
Selon lui, cette pétition sera un signal fort contre "les pratiques mafieuses", indiquant que "la libération du président Laurent Gbagbo est une exigence humaine au respect des droits de l'homme, de la justice et est un impératif pour la réconciliation nationale."
 
Plusieurs messages de soutien, notamment de l'ex-premier ministre qui n'a pas pu rentrer en Côte d'Ivoire, de journalistes et hommes de lettres étrangers ont été transmis aux organisateurs pour montrer "la solidarité internationale".
 
Plusieurs présidents de partis politiques de l'opposition, dont Mamadou Koulibaly de LIDER, Anaky Kobenan du MFA, Ouattara Gnonzié du RPP et Abou Drahamane Sangaré du FPI ont effectué le déplacement.
 
Notons que cette campagne doit s’étirer sur trois mois et vise à montrer au monde que la place de Laurent Gbagbo n’est pas à la CPI mais bien auprès des siens dans son pays.

Ahopol